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David Cameron fragilisé
remporte le vote sur l'Europe
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Tea time

Après une violente passe d’armes avec Nicolas Sarkozy, David Cameron a dû faire face à la rébellion de certains membres de son parti.

[Mis à jour le 25/10/11 à 07h00]

Les députés conservateurs "rebelles" n'ont pas réussi à imposer l'idée d'un référendum sur la présence du Royaume-Uni hier, mais leur nombre montre la force du mouvement qui s'oppose à David Cameron, au sein de son propre parti.

111 députés ont voté pour la tenue du référendum, 483 s'y sont opposés. Dans les rangs des eurosceptiques, 81 faisaient partie du propre parti du premier ministre.

"Quand la maison de vos voisins est en feu, votre première réaction doit être de l'aider à eteindre les flammes" a déclaré hier David Cameron devant les députés.

Ed Miliband, leader du parti travailliste, estime que ces 81 votes rebelles sont "une humiliation pour le premier ministre". "Si même ses députés ne sont pas convaincus par ses arguments, comment le pays pourrait croire en ses arguments pour la Grande-Bretagne", a-t-il ajouté.

Deux membres du gouvernement en faveur du référendum, Adam Holloway et Steward Jackson, ont quitté le gouvernement à l'issue du vote.

Retrouvez de nombreuses réactions au vote sur le site du Guardian.

[Mis en ligne le 24/10/11 à 11h00]

"Nous en avons assez de vous entendre nous critiquer et nous dire ce que nous avons à faire", a explosé Nicolas Sarkozy mercredi dernier. En plein sommet sur la crise de la zone euro, le président français s’en est pris au premier ministre anglais. "Vous dites détester l’euro, et maintenant vous voulez vous ingérer dans nos réunions !" Des propos rapportés par le journal The Guardian.

Le Royaume-Uni est l’un des dix États membres de l’Union Européen (UE) qui ne font partie de la zone euro. Ces derniers se plaignent d’être mis de côté par les États qui utilisent la monnaie commune. "La crise de la zone euro affecte toutes nos économies, y compris celle de la Grande-Bretagne", se plaint David Cameron.

Mais la grogne vient d’abord de son propre camp. Ce lundi,  David Cameron quitte Bruxelles pour Londres, ou des députés conservateurs menacent de voter pour la tenue d’un référendum sur la présence de la Grande-Bretagne dans l’UE.

Même si le vote a peu de chances de passer (60 députés menacent de voter pour la tenue du référendum, sur un total de 646), la démarche traduit la montée de l’euroscepticisme dans le pays. Nigel Farage, ancien leader du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP) se frotte les mains. "La déception des conservateurs traditionnels, avec un premier ministre qui est clairement tout sauf conservateur, atteint de tels niveaux que je ne serais pas surpris si de plus en plus de gens se tournaient vers l’UKIP."

Lu sur The Huffington Post

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