Attaque
Jean-Christophe Cambadélis : "Aujourd'hui, il y a une impunité pour le Front national"
Le premier secrétaire du PS était l'invité de France Info ce mercredi. Il a évoqué notamment les élections départementales et n'a pas été très optimiste pour son camp à 4 jours du scrutin.
"Quand on voit que dans soixante départements, il y a des propos homophobes, islamophobes, racistes, antisémites qui sont prononcés. On balaie cela d'un revers de main". C'est un Jean-Christophe Cambadélis remonté qui s'est présenté ce mercredi matin au micro de France Info. Le premier secrétaire du PS a notamment dénoncé mercredi une "impunité pour le Front national".
"Aujourd'hui, il y a une impunité pour le Front national. On peut dire ce que l'on veut dans notre espace public. On peut faire ce que l'on veut, être soutenu par les banques poutiniennes, on peut faire ce que l'on veut au Parlement européen en détournant les fonds du Parlement européen pour financer l'ensemble de son appareil politique, et ça n'intéresse personne" a-t-il critiqué.
Puis Cambadélis a critiqué sans la nommer l'attitude de l'UMP qui selon lui ne tance pas assez les idées du FN. "À partir du moment où le Front national est en dynamique et où personne ne dit rien à part les socialistes, il y a un moment où toute la société française va à l'extrême droite, et je trouve que c'est très dangereux pour notre pays" a-t-il insisté.
Evoquant les élections départementales dont le premier tour aura lieu dimanche, le chef du PS ne s'est pas montré très optimiste. "Si l'on combine l'abstention et la division, le résultat, c'est la gauche éliminée. Nous avons été trop divisés et nous le sommes encore. Ça ne s'impose pas dans des élections départementales, qui sont des élections locales" a-t-il regretté avant de lancer un appel : "la gauche doit faire front ensemble puisque nous défendons au plan départemental les mêmes principes et les mêmes valeurs".
Jean-Christophe Cambadélis a enfin regretté que les résultats n'arrivent pas assez vite ce qui fait qu'une "grande partie du peuple de gauche s'abstient".
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