©
Dette
Athènes refuse l'aide de la Troïka, l'Eurogroupe met en garde la Grèce
Quelques jours après la victoire du parti anti-austérité Syriza en Grèce, le chef de l'Eurogroupe rencontrait le nouveau ministre grec des finances, ce vendredi 30 janvier à Athènes.
En visite à Athènes, le chef de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, a affiché sa fermeté face au nouveau ministre grec des finances, Yanis Varoufakis. "Ignorer les accords n'est pas le bon chemin à prendre", lui a rappelé le patron de l'Eurogroupe, cité par Le Figaro, lors d'une rencontre ce vendredi 30 janvier.
La Grèce veut bien "dialoguer" avec l'Europe mais pas avec "le comité branlant de la troïka", a rétorqué Yanis Varoufakis, assurant que son pays ne demandera pas d'extension du programme d'aides financières de la Troika (Union européenne, BCE, FMI).
Le premier ministre portugais s'est aujourd'hui opposé à la perspective d'une renégociation de la dette grecque. "Je ne soutiendrai aucune conférence qui serait proposée afin d'annuler ou de restructurer la dette en faisant appel à la solidarité des peuples européens", a affirmé Passos Coelho devant le Parlement portugais, comme le rapporte Le Figaro.
Presque une semaine après la victoire du parti anti-austérité Syriza en Grèce, dimanche dernier, la zone euro craint le scénario d'un défaut de paiement de la Grèce. Mercredi 28 janvier, Alexis Tsipras, le nouveau premier ministre grec, a redit sa volonté de négocier un allègement de la dette grecque, qui s'élève à 175% du PIB.
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !