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Frédéric Chatillon, proche de Marine Le Pen mis en examen pour "escroquerie"
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Pas bien

L'enquête concernait le financement de plusieurs campagnes du Front national.

Frédéric Chatillon est dans le viseur de la justice. Le proche de Marine Le Pen a été mis en examen, notamment pour "escroquerie", dans l'enquête sur le financement de plusieurs campagnes du Front national. Une information judiciaire avait été ouverte en avril 2014. Elle concernait les cantonales de 2011 et les législatives de 2012 puis la campagne présidentielle de la patronne du FN.

L'homme est un ancien responsable du GUD, syndicat étudiant d'extrême droite. Il a été mis en examen pour "faux et usage de faux", "abus de biens sociaux" et "blanchiment d'abus de biens sociaux". L'enquête a porté au départ sur le rôle joué par "Jeanne", le micro parti de Marine Le Pen auprès des candidats frontistes aux législatives et la société Riwal, dirigée par Frédéric Chatillon.

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Riwal a également "facturé ses services pour la présidentielle de Mme Le Pen, ce qui a justifié l'extension du périmètre de l'enquête" a indiqué une source proche. En 2012, "Jeanne" prêtait de l'argent aux candidats "pour faire campagne et dans le même temps leur vendait des kits de campagne". L'AFP écrit que "le taux d'intérêt du prêt pouvait se situer autour de 6 à 7%, pour des kits coûtant environ 16 000 euros".

Pour 2011, les comptes de "Jeanne" font apparaître 1,7 million d'euros d'achats et 1,8 million d'euros de "services" facturés aux "candidats pour les campagnes électorales". En 2012, ces chiffres montent à 9 millions d'euros dans les comptes. 

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