Grèce : "une réduction de la dette est impossible", indique la BCE<!-- --> | Atlantico.fr
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Mario Draghi et la BCE seront très attentifs au futur de la dette grecque
Mario Draghi et la BCE seront très attentifs au futur de la dette grecque
©Reuters

Bras de fer

Après la victoire de Syriza en Grèce, la Banque centrale européenne a prévenu : la Grèce "doit payer".

Une fois l'euphorie passée, le prochain gouvernement grec va devoir s'atteler au problème de la dette du pays, forte de 300 milliards d'euros. Alexis Tsipras, le leader de Syriza, qui devrait devenir Premier ministre a promis une renégociation de celle-ci. Sur les échéances mais surtout sur les montants.

"Il est absolument clair que nous ne pouvons approuver aucune réduction de la dette qui toucherait les titres grecs détenus par la BCE. Cela est impossible pour des raisons juridiques" a d'ores et déjà prévenu l'économiste Benoît Cœuré, membre du directoire de la Banque centrale européenne, au journal allemand Handelsblatt.

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Invité ce lundi 26 janvier sur Europe 1, il a de nouveau martelé : "Alexis Tsipras doit payer, ce sont les règles du jeu européen, il n'y a pas de place pour un agissement unilatéral." Même avertissement pour le commissaire européen à l’économie numérique, Günther Oettinger à la radio Deutschlandfunk : "si nous réduisions la dette, cela enverrait un mauvais signal au Portugal ou à l'Irlande, à Chypre ou à l'Espagne."

Néanmoins, Bruxelles compte travailler étroitement avec Athènes pour tenter de soulager la population sans toucher au montant de la dette. L'idée privilégiée serait d'allonger dans le temps son remboursement, tout en diminuant les taux d'intérêts afin que les paiements annuels soient moins lourds. Les prochains mois vont être décisifs pour l'Union européenne.

Lu sur Le Monde

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