Emmanuel Macron juge que le pacte de responsabilité représente un "échec" pour le Medef<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron a évoqué l'échec du pacte de responsabilité
Emmanuel Macron a évoqué l'échec du pacte de responsabilité
©Reuters

Aveu

Pour la première fois, un membre du gouvernement en l’occurrence le ministre de l'Economie a reconnu que le projet n'était pas à hauteur des espérances.

La sortie publique d'Emmanuel Macron sur le pacte de responsabilité ce mardi matin sur Radio classique risque de faire du bruit. Pas certain que François Hollande n'apprécie les déclarations de son ministre de l'Economie qui a reconnu du bout des lèvres, mais reconnu quand même que le pacte était un "échec". Et pour lui, le Medef est responsable. "Dans pacte de responsabilité, il y a responsabilité. (...) Très peu d'accords de branche ont été signés. C'est un échec et c'est aussi le sien" a dit le ministre en référence à Pierre Gattaz.

"Je crois qu’aujourd’hui, l’urgence pour le patronat, ce n’est pas de réclamer plus, c’est de prendre sa part de responsabilité avec un dialogue social efficace parce que (...) le dialogue social quand il est bien mené (...) est un facteur de compétitivité" a insisté Emmanuel Macron. Le climat reste donc tendu entre le gouvernement et le patronat qui a organisé des actions tout au long de la semaine.

Puis le ministre est revenu sur le compte pénibilité, fortement décrié par les organisations patronales qui le jugent "inapplicable". Emmanuel Macron a confirmé qu'un "groupe de travail" de PME plancherait pour "rendre la pénibilité supportable pour les entreprises", lesquelles y seraient représentées.

Enfin, il a évoqué l’écart de compétitivité entre la France et l’Allemagne. "En France, les salaires augmentent plus que la productivité, donc on n’est pas prêt de prendre le même chemin que l’Allemagne qui grâce à une libération salariale assez forte a retrouvé sa compétitivité. Il y a eu en France une préférence pour les salaires et les dividendes, là où en Allemagne il y a eu une préférence pour l’investissement et l’emploi" a-t-il argumenté.

Lu sur Radio classique

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