Paris : selon une étude, la pollution serait aussi nocive que le tabagisme passif<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Le 13 décembre 2013, Paris a connu un pic de pollution record
Le 13 décembre 2013, Paris a connu un pic de pollution record
©

Respirez

Des mesures ont été effectuées pendant 18 mois grâce à un nouvel appareil de mesure embarqué dans un ballon arrimé au parc Andre-Citroën dans le XVe arrondissement de la capitale.

Voilà une étude qui risque de faire peur aux Parisiens. Selon un rapport réalisé en partenariat avec la Ville de Paris, Airparif et le CNRS publié ce lundi matin, la pollution serait aussi nocive que le tabagisme passif. Ces résultats ont été réalisés grâce à des mesures effectuées pendant 18 mois avec un nouvel appareil de mesure embarqué dans un ballon arrimé au parc Andre-Citroën dans le XVe arrondissement de la capitale.

Ainsi, dans le détail, durant les pics de pollution de décembre 2013 et mars 2014, "les Parisiens ont respiré entre 5 à 15 fois plus de particules ultrafines ou nanoparticules (inférieures à 1 µm)". Pendant ces épisodes, ils respiré plus de 3 millions de particules ultrafines par litre d’air contre 200 000 habituellement. Le trafic routier serait le principal problème.

Le 13 décembre, le racord a été atteint avec un pic de 6 millions de particules ultrafines par litre d’air mesuré à 18 heures. Le rapport souligne que ce jour-là, les Parisiens ont subi "un tabagisme passif". "Cela correspond à la fumée dégagée par  huit cigarettes dans une pièce de 20 m2" dit encore le rapport.

Les chercheurs ayant réalisé l'étude disent que la pollution atmosphérique "a des effets avérés sur la santé et contribue au développement de pathologies chroniques". Pour combattre cette pollution, un "plan d’envergure pour lutter durablement contre la pollution atmosphérique" va être engagé selon la mairie de Paris qui s'est exprimée ce lundi matin.

Lu sur Le Parisien

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !