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Fukushima : des radiations détectées au large des côtes californiennes
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Conséquences

Des échantillons attestant de la présence de l'isotope "cesium-134" ont été recueillis à 160 kilomètres d'Eureka, en Californie, a révélé dimanche la Woods Hole Oceanographic Institution.

Des océanographes ont récemment détecté au large de côtes californiennes des isotopes provenant de la centrale nucléaire du Fukushima, au Japon. Ces derniers affirment néanmoins que les isotopes y sont présents dans des quantités très inférieures au seuil de risque sanitaire. Des volontaires ont recueilli des échantillons attestant de la présence de l'isotope "cesium-134" à 160 kilomètres d'Eureka, en Californie, a révélé dimanche 9 novembre la Woods Hole Oceanographic Institution. 

Au cours de l'accident survenu en mars 2011, la centrale nucléaire de Fukushima avait laissé s'échapper dans l'atmosphère une quantité "sans précédent" de radioactivité. L'océanographe Ken Buesseler a estimé dans un communiqué que seule la centrale de Fukushima pouvait être la source des isotopes détectés.

Trois réacteurs de la centrale nucléaire avaient alors été touchés pendant l'accident, et l'eau des piscines de refroidissement s'était déversée dans l'océan quelques semaines après la catastrophe. Plusieurs agences sanitaires internationales ont estimé que le taux de radioactivité relevé au large des côtes californiennes était "très en-dessous d'un niveau pouvant représenter un risque pour la santé de l'homme ou la vie sous-marine".

Le groupe Tepco, responsable de la centrale de Fukushima, a déclaré dans un communiqué que la propagation de ces radiations n'était pas une surprise, et que le groupe lui-même avait amélioré significativement le traitement de l'eau sur le site depuis la catastrophe.

Lu sur Bloomberg

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