Droit d'asile : un rapport édifiant sur les dérives du système français<!-- --> | Atlantico.fr
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Eric Ciotti évoque une charge d'hébergement "insupportable" atteignant "220 millions d'euros".
Eric Ciotti évoque une charge d'hébergement "insupportable" atteignant "220 millions d'euros".
©Reuters

Constat

Le Figaro dévoile mercredi 5 novembre les grandes lignes d'un rapport rédigé par Eric Ciotti, sur les dérives du système français de demandes d'asile.

D'après le quotidien, le député UMP des Alpes-Maritimes note que "30.000 dossiers sont aujourd'hui en attente à l'Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra)" et précise que "la demande de protection internationale s'est accrue de 85 % entre 2007 et 2013". Le rapport avance l'hypothèse que "les demandeurs d'asile, à l'instigation, dans nombre de cas, de filières d'immigration, se sont tournés davantage vers la France et l'Allemagne".

Si le rapport note qu'en dix ans ,"la capacité en places des centres d'accueil pour demandeur d'asile (Cada) a quadruplé, passant de 5 282 places en 2001 à 24.689 places à la fin du premier semestre 2014", Eric Ciotti évoque une charge d'hébergement "insupportable" atteignant "220 millions d'euros". Le député regrette également que "l'hébergement d'urgence (auquel s'ajoute le versement d'une aide temporaire d'attente), qui ne devait avoir au départ qu'un rôle annexe" ne soit désormais "devenu le principe".

"Les dépenses d'hébergement d'urgence, en particulier sous la forme de nuitées hôtelières, se sont par voie de conséquence accrues de façon largement incontrôlée (...) Ce dispositif a pris de l'ampleur, jusqu'à comporter aujourd'hui le même nombre de places qu'en centre d'accueil pour demandeur d'asile (Cada). Près de 22.000 places étaient financées en 2013, contre seulement 13.000 places en 2009, soit une augmentation de près de 70 % des capacités en quatre ans" précise le rapport, cité par Le Figaro. 

"Ceci est d'autant plus dommageable que le coût global de la prise en charge en hébergement d'urgence est au moins équivalent, sinon supérieur, à celui de la prise en charge en Cada. Le coût unitaire de la nuitée hôtelière est en effet estimé à 17,17 euros, auxquels s'ajoute une aide temporaire d'attente de 11,35 euros par jour (soit une allocation mensuelle de 340,50 euros)" déplore également Eric Ciotti.

Lu sur Le Figaro

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