Mort d'Hervé Gourdel : "La France ne cède pas devant le chantage" dit Hollande, les réactions des autres politiques<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Mort d'Hervé Gourdel : la réaction de François Hollande et des autres politiques
Mort d'Hervé Gourdel : la réaction de François Hollande et des autres politiques
©Facebook Hervé Gourdel

Stupéfaction

Le président a réagi depuis New York à l'annonce de l'assassinat de l'otage français en Algérie, décapité par ses ravisseurs. L'ensemble de la classe politique et religieuse est sous le choc.

Mettre des mots sur l'horreur. La classe politique est abasourdie par l'annonce, en fin d'après-midi, de l'assassinat d'Hervé Gourdel, kidnappé par des miliciens reliés à l'Etat Islamique ce dimanche. L'ultimatum qu'avaient lancé ses ravisseurs, long de seulement 24 heures, avait expiré dans la soirée de mardi : ces derniers demandaient à la France d'arrêter leurs opérations aériennes en Irak contre les positions de l'Etat Islamique.

François Hollande a confirmé sur les coups de 19 heures la mort d'Hervé Gourdel, au vu de la vidéo transmise par ses kidnappeurs. "Il a été assassiné lâchement, cruellement" s'est-il exprimé depuis New York. "Ma détermination est totale et cette agression ne fait que la renforcer (...) La France ne cède pas au terrorisme, la France ne cédera jamais au terrorisme", a-t-il expliqué, annonçant par la suite la tenue d'un Conseil de Défense à l'Elysée ce jeudi. "Hervé Gourdel est mort parce qu'il était Français et que son pays combat le terrorisme".

Par la même, le Président a rappelé ses "appels à la vigilance, pour que nul ne soit exposé à un risque" dans cette région. "La France ne cède pas devant le chantage" a-t-il insisté à la tribune des Nations unies vers 19h45 : "Ce n'est pas la faiblesse qui sera la réponse face au terrorisme, la force, la force du droit, la force des Nations Unies".

"Au nom de la Haute assemblée tout entière, je voudrais dire notre émotion après l'annonce tragique que vous venez de faire, même s'il convient d'attendre l'authentification, les vérifications, et dire notre solidarité avec la famille dont nous partageons l'inquiétude" a de son côté le président du Sénat Jean-Pierre Bel. Jean-Luc Mélenchon s'est également exprimé : "le meurtre d'Hervé Gourdel est l'acte de misérables criminels. Aucune religion ne justifie l'assassinat".

"Comment peut-on en arriver là ?" s'est de son côté demandé le député des Alpes Maritimes Eric Ciotti, tandis que l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a exprimé sa "profonde tristesse pour Hervé Gourdel, solidarité avec sa famille et grande détermination pour lutter contre toutes les formes de barbarie". Christian Estrosi, de son côté, a déclaré que "la guerre nous a été déclarée".

Le Front national, de son côté, a adressé "ses plus sincères condoléances à la famille et aux proches" de Hervé Gourdel, avant de critiquer la position française. "La France, par une posture déséquilibrée et sans rapport avec ses moyens militaires réels, est devenue la cible numéro un des djihadistes dans le monde" explique le parti dans un communiqué.

"Ce sont des barbares, des ennemis de l'humanité, un homme de foi ne peut pas faire ça…" a de son côté déclaré Hassen Chalghoumi, imam de Drancy, tandis que le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) a déclaré être "horrifié" par cette nouvelle : son président Dalil Boubakeur espère ainsi qu'il "soit mis fin à ces actes barbares par une solidarité entre toutes les nations".

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !