Valls à Berlin : "Je veux dire aux Allemands : les réformes, nous allons les faire"<!-- --> | Atlantico.fr
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Visite de Valls en Allemagne : "Je veux dire aux Allemands : les réformes, nous allons les faire"
Visite de Valls en Allemagne : "Je veux dire aux Allemands : les réformes, nous allons les faire"
©Reuters

Examen de passage

La Chancelière allemande a plutôt favorablement accueilli le programme économique de la France, que Manuel Valls lui a présenté ce lundi midi.

"Les réformes, nous allons les faire". Manuel Valls est resté offensif pour sa visite à Berlin, ce lundi midi, afin de rencontrer la Chancelière allemande Angela Merkel. Le Premier ministre est en effet allé lui présenter le programme économique qu'il entend mener en France, validé - de justesse - suite au récent vote de confiance au gouvernement Valls 2.

>> Lire sur le même sujet : Mission croissance pour Manuel Valls en Allemagne : ce à quoi pourrait ressembler un compromis accepté par Angela Merkel

Angela Merkel a, semble-t-il, été convaincue. Elle a en effet jugé ce programme "impressionnant" : "il s'agit d'efforts très ambitieux, très importants que la France souhaite consentir" a-t-elle poursuivi, espérant qu'ils "pourront être mis en oeuvre".

C'est, toutefois, la Commission européenne qui sera la plus à même de juger de la bonne tenue des efforts français, a rappelé la Chancelière : "nous devons tous respecter les limites budgétaires", alors même que Paris a repoussé en 2017 son objectif de rentrer de nouveau dans les clous du pacte de stabilité (déficit à 3% du PIB, alors qu'il sera à plus de 4% pour 2015). Lors de sa précédente visite à Berlin, en avril dernier, Manuel Valls avait déjà annoncé qu'il espérait voir ce déficit réduit à 3% du PIB dès fin 2015...

Examen de passage visiblement réussi par Manuel Valls, parti prêcher outre-Rhin la bonne parole et rappeler que "la France n'était pas l'enfant malade de l'Europe". "Je comprends les doutes et les interrogations du peuple allemand, de ses représentants, de la presse allemande parfois" a assuré le Premier ministre : "les Allemands aiment la France qui tient ses engagements, les Français aiment les Allemands qui les comprennent".

Et le locataire de Matignon de se permettre un petit tacle à Nicolas Sarkozy durant la conférence de presse d'après-déjeuner : "Je suis un patriote, j'aime mon pays, j'en connais parfois les faiblesses, je sais qu'il faut le réformer mais j'en connais les atouts. La France est un grand pays et on ne dit jamais qu'on a honte de ce pays".

Vu sur TF1

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