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Accusée de fraude, la Société Générale est à son tour dans le collimateur de la justice américaine
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Menace

Après la lourde amende record infligée à BNP Paribas en juin dernier, une banque britannique réclame à la Société générale près de 25 millions d'euros pour "tromperie".

Après la BNP-Paribas, qui a du verser une lourde amende de 7,4 milliards d'euros en juin dernier, une nouvelle banque française est dans le viseur des Etats-Unis. Un juge new-yorkais, Melvin Schweitzer, a refusé de classer une plainte de la banque britannique Northern Rock qui accuse la Société Générale de fraude. La banque française aurait trompé la Northen Rock sur la qualité de prêts immobiliers à risque, appelés  "subprime". 

Même si le tribunal américain dit disposer de preuves "suffisantes" pour attaquer en justice la Société générale, un procès peut encore être évité si un accord à l'amiable est conclu. En revanche, si procès il y a, "il n'aura pas lieu avant 2015", a indiqué l'avocat de la Northern Rock, Bruce Grace. Selon ses informations, la banque britannique réclame 34 millions de dollars à la Société Générale.

La Northern Rock accuse, plus précisément, la banque de financement et d'investissement de Société Générale, SGCIB, de lui avoir vendu des prêts toxiques rattachés aux produits financiers complexes RMBS (Residential Mortgage-Backed Securities) et CDO (titres dérivés adossés à des crédits immobiliers) en juin 2007.

D'après elle, la banque française était parfaitement au courant de cette manipulation. Pour sa défense, la Société générale a toujours avancé que les pertes financières de la Northern Rock étaient dues à l'effondrement général du marché immobilier américain.

Lu sur lemonde.fr

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