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Irak : Nouri al-Maliki écarté, un nouveau Premier ministre désigné
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Il s'agit de celui qui était jusque-là premier vice-président du Parlement, Haïdar al-Abadi.

L'Irak ne doit pas seulement faire face à l'avancé de l'Etat islamique. Le pays est aussi actuellement en proie à une grave crise politique.  Ainsi, ce lundi, comme l'indique I>Télé, Fouad Massoum, le président irakien, a chargé Haïdar al-Abadi de former un nouveau gouvernement, écartant le très contesté Nouri al-Maliki. Plus précisément, lors d'une brève cérémonie retransmise en direct à la télévision, le président irakien a chargé l'actuel premier vice-président du Parlement de former le prochain gouvernement appelé à rassembler toutes les forces politiques.

"Le pays est entre vos mains", a déclaré Fouad Massoum à al-Abadi, choisi un peu plus tôt par l'Alliance nationale, le bloc parlementaire chiite, comme son candidat au poste de Premier ministre. Haïdar al-Abadi a désormais 30 jours pour former un cabinet alors même qu'un gouvernement d'union est réclamé par la communauté internationale pour faire face à l'offensive lancée le 9 juin par les djihadistes sunnites de l'Etat islamique.

Soucieux d'éviter d'aggraver la crise, les Etats-Unis ont immédiatement apporté leur soutien au nouveau Premier ministre. Joe Biden, le vice-président, a notamment appelé Fouad Massoum pour le félicité tout en l'appelant à "former un gouvernement (d'union) aussi vite que possible".  Un peu plus tard, les présidents turc et français, Recep Tayyip Erdogan et François Hollande ont souhaité que le nouveau Premier ministre irakien "puisse rapidement former un gouvernement d’union nationale"  exprimant "leur plein soutien aux efforts du président de la République d’Irak [et] au président du Parlement".  Ils ont aussi  mis en avant "la nécessité que soient rapidement créées en Irak les conditions politiques permettant de lutter efficacement contre l’Etat islamique et de répondre aux aspirations de l’ensemble de la population du pays". 

Toutefois, le très contesté ex-Premier ministre irakien s’accroche au pouvoir. Ainsi  Nouri al Maliki a mobilisé ses troupes à Bagdad pour se maintenir au pouvoir pour un troisième mandat et a notamment accusé ouvertement le président de violer la Constitution.  La tension est donc encore vive. 

lu sur I<Télé

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