L'Etat islamique met la main sur le pactole du trafic de pétrole en Irak<!-- --> | Atlantico.fr
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Les combattants de l'EIIL organisent le trafic de pétrole
Les combattants de l'EIIL organisent le trafic de pétrole
©Reuters

Or noir

Chaque jour, le trafic de l'or noir rapporte environ un million de dollars aux jihadistes de l'Etat islamique en Irak et au Levant. De quoi s'armer face aux forces irakiennes.

Depuis des semaines déjà, les miliciens de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) combattent les forces irakiennes et depuis quelques jours c'est la zone géographique où il y a le plus de réserves de pétrole qui était soumise aux combats les plus acharnés. En cause, la mine d'or noire est symbole de puissance pour qui la possède et il semblerait que les jihadistes aient mis la main sur ce pactole. Plus encore, ils en organisent le trafic. 

L'EIIL menace toujours d'envahir les rues de Bagdad, même si depuis quelques jours, les forces de Nouri al-Maliki résistent et repoussent les insurgés. Mais qu'importe pour ces derniers puisqu'une partie de l'objectif est rempli. Ils ont auto-proclamé la création d'un califat islamique qui occupe le nord de l'Irak et une partie de la Syrie. Pour alimenter les caisses de cet espace revendiqué, les insurgés ont réussi à amasser de l'argent grâce au pillage des banques d'Etats présentes dans les villes conquises mais aussi grâce au commerce du pétrole, qui leur rapporterait actuellement environ un millon de dollars par jour selon le site américain Quartz qui reprend une étude du Irak Oil Report. L'EIIL aurait rapidement prit possession d'un et peut-être de deux champs pétrolifères du sud de Kirkouk, peu après l'assaut d'il y a un mois. Les champs, dans les montagnes Hamrin, produisent des volumes relativement faibles, seulement 16,000 à 20,000 barils par jour. Mais les revenus du marché au noir local permettent une estimation d'environ 55 dollars (40 euros) le baril, selon le rapport. Inquiétant pour l'Irak qui va faire face à une armée de mieux en mieux équipée. 

A la mi-juin, les dirigeants du secteur pétrolier estimaient "limitées" les implications concernant la production pétrolière d’Irak, deuxième plus gros exportateur au sein du cartel de l’Opep, et disaient espérer que la production irakienne resterait épargnée par l’offensive jihadiste. La donne est toute autre aujourd'hui.

Quartz

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