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Vente du Mistral à Moscou : les Etats-Unis y sont farouchement opposés
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Tensions

En 2011, la France et la Russie ont signé un contrat de 1,2 milliard d'euros pour deux navires de guerre Mistral, le premier devant être livré en octobre 2014.

En pleine crise ukrainienne, la vente de deux navires militaires Mistral par la France à la Russie faisait mauvais genre. Lundi soir, à la veille d’une rencontre entre Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères, et son homologue américain John Kerry, Washington a répété son hostilité à cette opération. 

"Nous avons exprimé nos inquiétudes auprès du gouvernement français à propos de cette vente. Nous continuerons de le faire", a déclaré Jennifer Psaki, la porte-parole du département d'État, rapporte lefigaro.fr. "Il y a évidemment [...] des sanctions qui ont été imposées" contre la Russie en raison de la crise ukrainienne, a rappelé Mme Psaki, évoquant des "questions juridiques" autour de ces contrats et une vente jugée "non constructive" entre Paris et Moscou.

En 2011, la France et la Russie ont signé un contrat de 1,2 milliard d'euros pour deux navires Mistral ; le premier doit être livré en octobre 2014, le second en 2015 et est destiné à la Flotte russe de la mer Noire. Ces bâtiments sont des navires de guerre qui peuvent transporter chars et hélicoptères. 

Samedi dernier, François Hollande avait précisé que le contrat était maintenu "pour l’instant". "Ce contrat a été signé en 2011, il s'exécute et il trouvera son aboutissement au mois d'octobre prochain. Pour l'instant il n'est pas remis en cause", avait expliqué le chef de l'État. Une annonce un peu en décalage avec les récentes décisions de l’Union européenne qui a encore élargi, lundi, sa liste des sanctions ciblées contre Moscou en l'absence de désescalade en Ukraine. De son côté, la Russie a averti la France qu’en cas de rupture de contrat, elle "fera(it) valoir ses droits jusqu'au bout".

Lu sur lefigaro.fr

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