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Alstom : le PDG de General Electric évoque une possible "modification de l'offre"
©Reuters

Clarification

"Le processus ne fait que commencer, donc il y aura d'autres possibilités pour nous de modifier, d'améliorer ce que nous faisons", a-t-il déclaré mercredi soir au JT de France 2.

C'est le sujet brûlant de ce début de semaine. Le possible rachat d'Alstom par General Electric ou Alstom est sur toutes les lèvres. Une première offre a été révélée ce mercredi; elle s'élève à 12,35 milliards d'euros. Il s'agit de "l'offre ferme" faite par General Electric pour le seul rachat de sa branche énergie. Toutefois, Alstom s'est donné un mois pour conclure un accord et n'exclut pas une éventuelle contre-offre de l'allemand Siemens. Mais, alors que la polémique enfle en France, ce mercredi soir, le PDG de General Electric, Jeffrey Immelt était l'invité du journal de France 2. L'occasion pour lui de revenir sur le rapprochement entre son groupe et Alstom. 

"Le processus ne fait que commencer, donc il y aura d'autres possibilités pour nous de modifier, d'améliorer ce que nous faisons", a-t-il estimé laissant donc planer la possibilité d'une offre encore plus substantielle. Jeffrey Immelt s'est aussi montré rassurant. Le PDG de General Electric a promis : "Nous avons l’intention d’accroître le nombre des salariés". Et d'ajouter : "Je viens avec l'esprit d'un investisseur à long terme. Nous serons des bons investisseurs dans le pays comme nous l'avons été durant des décennies dans l'aéronautique, la santé, l'énergie"

Au même moment, sur TF1, Gilles Bouleau recevait le patron d'Alstom, Patrick Korn. Celui-ci a refusé de polémiquer. Alors que le journaliste lui demande "s'il a des chose à cacher au gouvernement"; il répond : "Nous avons entrepris des discussions très récemment. Fin mars. En quelques semaines, nous avons beaucoup avancé [..] mais le processus a déraillé" à cause "de fuites". Avant d'assurer ne pas vouloir "entrer dans la polémique personnelle."

Patrick Kron n'a pas caché sa préférence pour l'offre de l'américain General Electric mais a laissé la porte entrouverte à d'autres propositions éventuelles, dont celle de l'allemand Siemens, comme le souhaitait le gouvernement. "Dans le domaine de l'énergie, nous avons vendu 10 turbines à gaz l'an dernier. General Electric prévoit d'en vendre 150. Nous avons une offre ferme, celle de GE, qui répond à nos préoccupations stratégiques. Nous allons donner accès à Siemens aux informations nécessaires. Et puis après le conseil d'administration jugera." Le dossier n'est donc pas encore bouclé.

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