Crise en Ukraine : Obama pense que la Russie va coopérer

Barack Obama est actuellement en pleine tournée européenne. Ainsi, le président des Etats-Unis a dans un premier temps participé au G7 aux Pays-Bas. Ce mercredi, il s'est rendu à Bruxelles et dès jeudi il sera au Vatican où il s'entretiendra avec le Pape François. Cette visite en Europe a pour but de resserrer les liens avec le Vieux continent mais aussi de calmer les tensions avec la Russie, sur fond de crise ukrainienne. Et à ce sujet, le chef d'Etat américain a affirmé, selon le site China.org : "Nous croyons que la Russie va accepter de coopérer avec un respect mutuel". Et Barack Obama de poursuivre en admettant toutefois que "la situation en Ukraine n'a pas de réponse facile".

Mais afin d'y parvenir, le président américain a invité la Russie à stopper ses "visées" sur l'Ukraine. "Si la Russie continue, nous continuerons de l'isoler. Il y aura des sanctions," a-t-il assuré. Pour lui, "ce n'est pas parce que la Russie a une longe histoire avec l'Ukraine qu'elle peut se permettre de déterminer son futur".

Le président américain a également demandé à se battre pour les valeurs communes de l'Europe et des Etats-Unis, des "valeurs universelles". La crise ukrainienne constitue un "moment test pour l'Europe et les Etats-Unis, pour l'ordre international que nous avons mis des générations à construire", a insisté le dirigeant américain avant de réaffirmer d'un ton ferme que "l'isolement" de la Russie sera "plus profond" si Moscou "maintient le cap actuel".

"Avec le temps, et tant que nous restons unis, le peuple russe se rendra compte qu'il ne peut pas obtenir la sécurité, la prospérité et le statut qu'il recherche par la force brute", a certifié Barack Obama. Le président des Etats-Unis a aussi rejeté les arguments de Vladimir Poutine justifiant l'absorption de la Crimée aux dépens de l'Ukraine. Il a estimé qu'il était "absurde" d'accuser son pays de collusion avec des "fascistes" à Kiev. Il s'est aussi déclaré "confiant" dans le fait que les valeurs de "dignité humaine, de droits de l'homme et d'Etat de droit triompheront".