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Obama : Al Assad doit réformer ou partir
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Valse avec Bachar

Dans son discours du le Moyen Orient, le président américain s'est rangé aux côtés des manifestants.

[Mise à jour vendredi 20 mai à 7h30]

A la veille d'une nouvelle journée de manifestation en Syrie, Barack Obama a clairement réitéré son soutien aux révoltés de Deraa en fustigeant l'attitude de Bachar al Assad. "Le président Assad est maintenant face à un choix. Il peut diriger la transition, ou s'écarter", a déclaré le président américain. Il a appelé à l'arrêt immédiat de la répression et à la libération des prisonniers politiques.

[Mise à jour à 12h25]

Dorothy Parvez, journaliste de la chaîne Al-Jazira, raconte l’enfer de la prison syrienne. Elle aurait été témoin de tortures infligées à des détenus, pendant les trois jours de son incarcération, avant d’être transférer en Iran. « J’entendais des bruits de tortures sauvages. A n'importe quelle heure du jour ou de la nuit, on entendait des bruits de coups, des cris et des hurlements (...) Cela semblait interminable, à un certain moment, vous voulez vous boucher les oreilles », a jouté la jeune femme. La journaliste explique que « personne ne portait d'uniforme, personne n'avait de nom, personne n'avait de responsabilités (...) beaucoup de ces hommes agissaient comme des voyous.»

Selon Damas, Dorothy Parvez a disparu en Syrie, où elle aurait « tenté d’entrer illégalement » le 29 avril, avec un passeport iranien arrivé à expiration et une fausse déclaration quant au motif du voyage.

La chaîne d’information Al-Jazira, a annoncé mercredi que la journaliste avait été « libérée et était arrivée à Doha en provenance d’Iran. » 


[Mise à jour Jeudi 19 mai à 8h00]

Le décret présidentiel qui gèle les avoirs de tous les dirigeants syriens aux Etats-Unis peut être symbolique, mais il participe de l'isolement croissant de Bachar al Assad sur la scène internationale.

Barack Obama a expliqué que ces nouvelles sanctions contre président syrien, son vice-président et son Premier ministre ont été décidé en raison de "l'escalade constante des violences contre le peuple de Syrie, que ce soit par les assauts contre les manifestations, par les arrestations et intimidations d'opposants et de militants politiques, ou encore par la répression du changement démocratique, supervisés et exécutés par de nombreux éléments du gouvernement syrien".

[Mise à jour à 19h30]

Les États-Unis ont décidé de sanctionner directement le président syrien, Bachar Al-Assad, pour son rôle dans la répression sanglante de la révolte dans ce pays, selon un responsable qui souhaite préserver son anonymat. Le responsable précise que cette décision représente "un effort pour accroître la pression sur le gouvernement syrien afin qu'il cesse la violence contre son peuple et entame la transition vers un système démocratique."

[Mise à jour mercredi 18 mai à 7h30]

Depuis deux mois, ils manifestent leur hostilité au gouvernement de Bachar el-Assad le vendredi. Cette semaine, ils ont choisi le mercredi pour lancer un appel à la grève générale. Les Syriens pourraient donc cesser le travail en masse ce mercredi, même si les instigateurs du mouvement ne se font guère d'illusion étant donné le soutien que les chefs d'entreprise continuent à apporter au pouvoir en place.

Cette journée d'action intervient alors que les Etats-Unis et l'Europe envisagent de nouvelles sanctions contre Bachar el-Assad en réponse à la féroce répression de ses opposants. Catherine Ashton, chef de la diplomatie de l'UE, parle d'une situation "extrêmement alarmante".

[Mardi 17 mai]

Selon Alain Juppé une majorité de voix est « en train de se dessiner » à l’ONU pour condamner la répression de la révolte en Syrie. Le chef de la diplomatie française précise toutefois que la majorité onusienne n’est pas à l’abri d’un veto de Moscou ou de Pékin. Devant l’Assemblée nationale française, il rappelle que « pour obtenir une résolution du Conseil de sécurité, il faut éviter le veto d'un membre permanent et ensuite réunir neuf voix. Nous nous battons avec nos amis britanniques depuis des jours, voire des semaines pour arriver à ce résultat

Alain Juppé assure par ailleurs qu’il n’y a pas de « politique de deux poids deux mesures. Nous avons soutenu partout la grande aspiration des peuples à la démocratie et à la liberté et nous le faisons s'agissant de la Syrie sans aucune espèce d'ambiguïté. » Les discussions entre membres du Conseil de Sécurité se poursuivent.   

Lu sur La Presse Canadienne

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