Alors que Donald Trump a marqué des points dans le cadre du plan de paix entre Israël et le Hamas, il peine à rééditer ce succès en Ukraine. Pourquoi un règlement du conflit russo-ukrainien semble-t-il hors de portée ?

Des rapports de sources variées (Reuters, The Moscow Times, Courrier International) laissent penser qu'une forte pénurie d'essence frappe la Russie ce mois-ci, provoquée par des attaques aériennes ukrainiennes sur les raffineries russes. La frustration de la population monte... Avec un effet sur le pouvoir du Kremlin et les négociations de paix ? Décryptage.

En novembre dernier, un navire espion militaire russe baptisé Yantar, équipé d’un arsenal complet de systèmes de surveillance, aurait eu pour mission de cartographier, et potentiellement de couper les câbles sous-marins dont dépendent les alliés de l’OTAN dans la Manche et en Méditerranée.

Le président américain, Donald Trump, a affirmé mardi que l’Ukraine était en mesure de remporter la guerre contre la Russie et « pourrait récupérer l’intégralité des territoires occupés » par Moscou et « revenir à ses frontières d’origine ».

Plus de 800 drones et missiles, défenses saturées, quartier gouvernemental de Kiev touché. Escalade assumée, effet surtout symbolique, la résilience ukrainienne tient.

Entre vice-président charismatique, conseillers imprévisibles et l’influence discrète de Melania, la politique étrangère de Donald Trump se joue dans un cercle restreint où se mêlent intérêts électoraux et calculs géopolitiques.

Face à un conflit qui s’installe dans le temps, les pays européens n’ont pas encore adapté leur stratégie ni leur appareil industriel à l’ampleur du défi. Si des négociations ont été entamées à Washington, la Russie semble plus que jamais décidée à imposer un conflit long. L’Europe donne le sentiment de ne pas anticiper sérieusement ce scénario.

À Washington, Zelensky exhorte Donald Trump à ne pas « récompenser » Moscou. Sous l’œil des Européens, les lignes de la négociation se durcissent et engagent l’équilibre transatlantique.

Face à une Russie de plus en plus isolée mais toujours déterminée, Donald Trump envoie une nouvelle fois son émissaire Steve Witkoff négocier avec Vladimir Poutine, dans une tentative d’apaisement aux allures d’improvisation stratégique.

En réponse aux menaces russes, Donald Trump a décidé d’envoyer deux sous-marins nucléaires dans des « zones appropriées ».

Connectée au monde mais sous contrôle, la jeunesse russe subit une propagande ciblée, oscillant entre patriotisme imposé et apathie politique.

Les essaims de drones russes transpercent désormais les défenses ukrainiennes à un rythme record jamais atteint auparavant.

Des agents du Bureau d’enquête d’État (SBI) en Ukraine ont mené des perquisitions contre l’activiste anticorruption Vitaliy Shabunin et l’ancien ministre des Infrastructures Oleksandr Kubrakov. Volodymyr Zelensky est accusé de dérive autoritaire.

Le plus grand port d’Europe, à Rotterdam, se prépare à un conflit potentiel avec la Russie en réservant de l’espace aux navires transportant des fournitures militaires et en planifiant où détourner les marchandises en cas de guerre.

Malgré une unité de façade autour du principe de soutenir Kiev, l’Union européenne reste prisonnière de ses divergences internes : niveau d’aide, objectifs finaux et lourdeur décisionnelle freinent la montée en puissance indispensable face à une Russie toujours plus agressive.

Offensive d’été 2025 : Moscou pousse mais saigne, avancées lentes et chèrement payées tandis que Kiev compense par une défense dronisée et tenace, notamment autour de Soumy.

La Russie a-t-elle indirectement profité de la guerre israélo-iranienne pour redémarrer d'un meilleur pied ses relations avec Washington ? Il commence à apparaître que les Etats-Unis ont réorienté leurs priorités stratégiques vers le Proche-Orient, relâchant leur pression sur Moscou. Pour en parler, Viatcheslav Avioutskii.

Les 32 chefs d’Etat et de gouvernement de l’alliance transatlantique - dont Donald Trump - se réunissent ces 24 et 25 juin à La Haye aux Pays-Bas pour le sommet annuel de l’organisation.

L’Occident donné perdant, s’est révélé plus solide que jamais.

L’Allemagne, avec l’appui de la France, du Royaume-Uni et des États-Unis, autorise désormais l’Ukraine à frapper des cibles militaires en territoire russe avec des armes occidentales. Une décision symbolique, qui marque un tournant stratégique majeur alors que l’Europe s’affirme face à une Russie toujours plus offensive. Décryptage avec Viatcheslav Avioutskii.