Toutes ces choses que vous n'avez peut-être pas remarquées mais qui indiquent à coup sûr que la Fashion Week bat son plein à Paris<!-- --> | Atlantico.fr
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Avec la Fashion Week, la ville devient un gigantesque théâtre où se croisent toutes les nationalités et tous les looks.
Avec la Fashion Week, la ville devient un gigantesque théâtre où se croisent toutes les nationalités et tous les looks.
©Reuters

Catwalk

La Fashion Week parisienne touche à sa fin et l'industrie de la mode tourne déjà les yeux vers la suivante. Mais cet évènement, qui reste le plus important au monde en son genre, modifie plus la capitale française qu'il n'y parait.

Barbara Markert

Barbara Markert

Barbara Markert est une journaliste de mode allemande qui vit et travaille à Paris depuis de nombreuses années, elle y couvre la mode pour Vogue Allemagne. Elle est également blogueuse sur Modepilot, blog de mode germanophone célèbre outre-Rhin.

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Atlantico : La Fashion week de Paris est un événement incontournable de l’année pour l’industrie de la mode mais aussi pour la ville. Comment cet événement transforme-t-il Paris ?

Barbara Markert : Selon moi, la première chose est que l’on remarque surtout ces changements quand on sait que c’est la Fashion Week ou que l’on s’y rend, que l’on y travaille. Je ne suis pas sûr qu’un touriste, ou un "monsieur tout le monde" se fassent des remarques particulières pendant ces quelques jours. Il faut tout de même un œil exercé.

Les premiers constats sont donc essentiellement que dans de nombreux lieux d’exposition et autres, il y a d’importantes concentrations de monde, des terrasses de cafés et de restaurants bondées mais aussi des embouteillages provoqués par les limousines arrêtées un peu partout autour des zones de défilés et qui ralentissent le trafic. Evidemment, on croise des mannequins un peu partout mais il n’est pas certain que cela interpelle les gens plus que ça.

L’autre chose que l’on remarque sans forcément faire le lien sont les vitrines dont se parent les grands et les petits magasins. On parle souvent des vitrines des fêtes de fin d’année mais la Fashion Week est loin d’être en reste.

Qu’en est-il pour ceux qui s’intéressent, de près ou de loin, à la mode et aux événements médiatiques ?

Pour ceux qui sont « dans le système » c’est très différent. La ville se transforme, elle devient un gigantesque théâtre où se croisent toutes les nationalités et tous les looks. C'est un immense événement duquel se dégage une énergie exceptionnelle pour le milieu de la mode et toute son industrie.

La Fashion Week parisienne est encore, et ce grâce à l’exceptionnel travail de Didier Grumbach (le président de la Fédération française de la couture, du prêt-à-porter des couturiers et des créateurs de mode, ndlr) la plus importante du monde. Et ce malgré une concurrence acharnée. Elle attire donc ici un formidable élan créatif et une population variée de professionnels et de passionnés.

Quelle est cette population, qui du coup, d’une certaine manière modifie l’aspect de la ville ? A-t-elle évolué ?

Elle a sans le moindre doute évolué au fil de l’émergence des économies. On trouve donc de très importants groupes de Russes et de pays d’Europe de l’Est mais aussi bien sûr des asiatiques en très grands nombres. Il est également courant de croiser une population plus surprenante de gens très favorisés venant des autres pays émergents. On trouve également des Japonais qui sont des gens qui aiment passionnément la mode (même si leur économie n’est plus émergente) et qui font un excellent travail et renforce toujours plus leur culture de la mode.

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