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Renault ressuscite l'Alpine, sa voiture de sport
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Automobile

Après plusieurs prototypes jamais concrétisés, cela faisait plusieurs années que le constructeur automobile cherchait à relancer la marque, conditionné par sa capacité à trouver un partenaire afin d'assurer la rentabilité économique de l'aventure.

Cela faisait plusieurs années que Renault cherchait à ressusciter la voiture, sous l'impulsion de son directeur général délégué Carlos Tavares, lui-même passionné de courses automobile. Après plusieurs prototypes jamais concrétisés, le dirigeant avait prévenu : "L'ambition de faire revivre Alpine est conditionnée par notre capacité à trouver un partenaire afin d'assurer la rentabilité économique de cette aventure". Avec l'arrivée de Caterham, c'est fait !

Les constructeurs automobiles français Renault et britannique Caterham ont annoncé ce lundi un partenariat visant à concevoir et produire des véhicules sportifs reprenant "l'ADN de l'Alpine", la célèbre marque de voitures fondée en 1955 par Jean Rédélé. Les voitures seront fabriqués à Dieppe (Seine-Maritime).

Caterham prendra 50% de la société des Automobiles Alpine Renault, aujourd'hui détenue à 100% par Renault, selon un communiqué. La nouvelle coentreprise issue de ce partenariat verra le jour en janvier 2013. Elle sera dirigée par Bernard Ollivier, actuel directeur de la Transformation de Renault.

Aucun détail n'a été cependant fourni sur les caractéristiques des futurs modèles. "Je ne souhaite pas enfermer nos ingénieurs dans des déclarations prématurées" a commenté Carlos Ghosn, PDG de Renault. On sait seulement que chaque constructeur sortira, d'ici quatre ans, son propre modèle, et que ceux-ci devraient reprendre les lignes et caractéristiques qui ont fait le succès d'Alpine. "Nous ne sortirons pas des modèles surprenant par rapport à ce qui a déjà été fait" note Carlos Ghosn. Pas d'information toutefois sur de précédentes déclarations de dirigeants de Renault, qui avait évoqué une motorisation de "200-250 chevaux", un poids de  "1,2-1,3 tonne", avec des dimensions très contenues de "moins de 4,30 mètres de long", et une ressemblance forte avec l'A110, peut-on lire dans Les Echos.

Signe de l’évènement  le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg s'est lui même déplacé, pour vanter un "symbole", et "un acte de confiance" dans l'industrie automobile française.  Le ministre a aussi insisté sur le lieu de production de ces futurs véhicules :"Ces véhicules seront conçus et industrialisés dans l’usine de Dieppe, en Haute Normandie. Ce partenariat permet ainsi la pérennisation du site de Dieppe, et de ses emplois. Reposant sur l’ambition de développement du marché des voitures de sport, ce projet commun met en lumière le savoir-faire unique et l’ingénierie français, ainsi que les 300 salariés du site de Dieppe qui font l’excellence et la fierté de notre pays".

Caterham est déjà partenaire de Renault en Formule 1 et bien connu grâce à la "Seven", modèle sportif commercialisé en 1957. Ce rapprochement devrait permettre de proposer des modèles à "prix abordables". Le marché est en tout cas "important", assure Carlos Ghosn, affirmant que 600 000 véhicules sportifs se sont vendus en 2011, et que le marché européen de ce segment est attendu en croissance de 15 % d'ici à 2015.

Un heureux événement pour Renault dont les ventes sur le territoire européen affichent une baisse de 26,4 % sur le seul mois d'octobre.

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