Marrakech : le Palais Namaskar, entre élégante modernité et tradition marocaine<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Consommation
Le Palais Namaskar offre à une clientèle stressée, des businessmen les plus affairés aux mères au foyer dévouées, l'occasion de se détendre dans un cadre tant traditionnel que design.
Le Palais Namaskar offre à une clientèle stressée, des businessmen les plus affairés aux mères au foyer dévouées, l'occasion de se détendre dans un cadre tant traditionnel que design.
©DR

Grand Large

Mais découvrez aussi la capitale vue du ciel dans un ballon dirigeable et l'hôtel Akal ki au coeur des ruines mexicaines.

Quentin Desurmont

Quentin Desurmont

Président fondateur de Peplum, créateur de voyages sur-mesure de luxe, Quentin Desurmont agit activement pour l’entreprenariat. Il a fait partie de la délégation du G20 YES à Moscou en 2013 et  à Mexico en 2012, est membre de Croissance + et des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens. Quentin contribue aussi à l’émergence du tourisme de luxe en Europe, il est membre de Traveller Made.

Voir la bio »

Le Palais Namaskar, flèche montante de Marrakech

Vive les riads tamisés le soir, les souks suffoqués de touristes le jour et les tagines épicés à toute heure ! Bastion du luxe, Marrakech semblait avoir trouvé sa limite en terme d'hôtellerie. Pourtant, la ville signe son grand come back avec le Palais Namaskar, dernière fierté du groupe Oetker. Ouvert le 6 avril, cet établissement d'exception offre à une clientèle stressée, des businessmen les plus affairés aux mères au foyer dévouées, l'occasion de se détendre dans un cadre tant traditionnel que design ! Une expérience à couper le souffle.

Parlant de souffle, il s'avère que cet hôtel a été conçu, comme en fait foi son architecture, selon les principes du Feng (vent) shui (eau). Une grande première au Maroc ! De là la prédominance de tentures et de fontaines en extérieur. C'est à Imaad Rahmouni, apprenti et affranchi de Philippe Starck, que l'on doit la modernité de ce décor aux accents balinais et andalous. Un mélange qui souligne l'authenticité de cette palmeraie située entre les montagnes de l'Atlas et les collines de Djebilet.

Et Marrakech, alors ? Surnommée « la Perle du Sud », la ville, conserve quelques secrets et ce, malgré le flux de touristes qui la traversent chaque année. Parmi eux, le Mont Toubkal, situé à une centaine de kilomètres à peine. Culminant à plus de 4 000m d’altitude, son ascension, en compagnie d’un guide local, est magique. Presque autant que le panorama qui s'offre à l’aube, lorsque les premiers rayons de soleil éclairent la vallée de mille feux. Méconnu du grand public, le Mont Toubkal vaut vraiment le détour... Certes, le Maroc ce n’est pas uniquement des ballades à flanc de montagne. C'est avant tout passer des journées à étouffer au milieu de ses souks et en apprécier chaque instant. Souks de cuivre, souks de bijoux, souk de tapis, de poteries, de céramiques ou d'épices... Quoi de plus palpitant qu'errer dans des dédales de rues ombragées à la recherche d'un souvenir inoubliable ? De plus palpitant, mais surtout éreintant !

Heureusement, il y a toujours le spa pour reprendre ses esprits. Et pour cause, rien de tel qu'un cours de yoga afin de renouer avec toutes les parties de son corps ! Si le Namaskar n'est pas le seul hôtel cinq étoiles à abriter un centre de remise en forme, il est en revanche bien le seul à jouir des services de Perumal Koshy, dont la plupart des cours sont disponibles en ligne. Né en Inde, cet instructeur de renommée internationale, initialement formé aux arts martiaux, enseignait déjà à l'âge de douze ans. Comment reculer devant tant d'expérience ?

«L'esprit qui m'anime respecte l'esprit qui vous anime ». Telle est la signification et la devise de cette prestigieuse enseigne. Entre l'étymologie et la réalité, le Palais Namaskar porte décidément bien son nom.

Un Paris gonflé

Entre la vaine tentative d'Icare d'approcher le soleil, les diverses inventions de Léonard de Vinci et la névrose de Birdy, le rêve de pouvoir un jour voler est longtemps resté inassouvi. Jusqu'à ce que les Frères Montgolfier mettent au point une enveloppe propulsée dans le ciel grâce à une source d'air chaud. Ainsi naquirent les premiers ballons. S'ensuivirent les travaux conjoints de l'ingénieur Jean-Baptiste Marie Charles Meusnier de la Place et d'Antoine Lavoisier sur la décomposition de l'eau et la fabrication d'hydrogène. Disparu depuis un siècle du panorama parisien, le dirigeable, quant à lui, renaît aujourd'hui de ses cendres pour offrir un survol de la ville qui l'a mis au monde. Découvrir la capitale vue d'en haut, telle est l'expérience inédite que propose l'AIRSHIP PARIS. Écologique, spacieux, et novateur, cet appareil présente toutes les qualités pour vivre une envolée hors du commun.

Produit des ateliers Zeppelin Luftschifftechnik GmbH, le ballon dirigeable AIRSHIP PARIS se trouve à la pointe des dernières technologies. L'emploi de matériaux légers tels que l'aluminium, ou l'aramide permet, en outre, de réduire le poids de l'appareil au gré d'une plus grande résistance à l'air. Le tout en restant écologique ! « L’émission de CO2 de notre dirigeable est 30 fois inférieure à celle d’un hélicoptère et 15 fois moins importante que celle d’un avion léger. », dixit Eric Lopez, le Président d'Airship Paris. Sa longueur revient à peu près à celle d'un Airbus A380, sa hauteur à celle d'un immeuble de cinq étages et sa largeur à celle d'une autoroute. Avis aux plus craintifs: malgré un gigantisme évident, toutes les normes de sécurité se voient respectées à bord. Aucune cloison entre la cabine et le poste de pilotage, certes. Pourtant cette audace confère aux passagers une liberté de mouvement très appréciable. Imperceptible, le bruit des moteurs situés sur les flancs de l'appareil ne vient pas court-circuiter les explications des hôtesses ou les bavardages ambiants. Quelle plénitude !

Le vol en soi dure une heure. Outre les minutes, défilent sous les yeux des plus attentifs les monuments-phare de la capitale, de la Basilique Saint-Denis au Stade de France, en passant par l'Arc de Triomphe, le Grand Palais, l'Opéra Garnier, les Invalides, le Palais des Thermes de Cluny, le Panthéon, Notre Dame, Beaubourg, Saint-Germain des Prés, le Sacré C?ur, la Concorde, le Louvre...Entreprise à environ 350m du sol, cette visite guidée élève les passagers à hauteur du sommet de la Tour Eiffel. Néanmoins cette promenade à vocation a priori touristique s'inscrit dans un projet plus ambitieux ; l'objectif à long terme étant de faire de cette baleine volante une navette reliant tous les points stratégiques de Paris ou bien un véhicule affecté au transport de marchandises dans le cadre de missions humanitaires. CDG-Orly en 10 min, tentant non ?

Tout vient à point à celui qui sait attendre. Si les premiers lancements sont prévus entre septembre et octobre prochains, l'AIRSHIP PARIS n'adoptera son véritable rythme de croisière qu'à partir de juillet 2013.

L'hôtel Akal ki, un lieu magique au cœur des ruines du Mexique

Un Maya coiffé d'un sombrero. C'est à ce double cliché que l'on réduit souvent le Mexique et ce, même si les premiers chapeaux de paille sont apparus bien après la mort des civilisations ancestrales. Image de marketing odieuse, ce syncrétisme a pourtant le mérite d'attirer chaque année des millions de touristes assoiffés de culture. S'il jouxte d'importants sites archéologiques, l'hôtel Akal ki, de son côté, permet d'allier plaisir et sérieux. Basé au sud, dans la région de Quintana Roo, entre Bélize et le Yucatan, cet établissement sans pareil arbore plusieurs facettes, joue sur les codes et les étiquettes. Le tout pour créer une expérience riche et surtout inoubliable.

L'hôtel aux milles visages. Telle est l'épithète que lui aurait certainement attribuée Homère. Mais nous ne sommes pas en Grèce, et la mythologie de l'Akal ki se nourrit d'autres ressources. Éco-logique, holistique cet hôtel trois étoiles, lutte sur plusieurs fronts. Tout d'abord, pour le respect de la nature et de l'environnement. Plafonds en chaume, parquets en bois, énergie solaire. Plus c'est bio, mieux c'est.

Hola ! Hole ! Holistico ! Qualifié ainsi, l'Akal ki se veut un hôtel complet, un hôtel « total », regroupant autant d'activités que possible. Un sort particulier se voit toutefois réservé à la méditation. Contempler les étoiles qui parsèment un ciel dégagé, scruter les poissons qui peuplent des eaux calmes, guetter les oiseaux qui animent une végétation luxuriante... Voilà la philosophie à suivre ! Bien sûr, les constellations sont visibles de n'importe quel pays. Néanmoins, l'absence de nuages et leur réflexion à la surface de la lagune en font un spectacle magique. Tout aussi magique qu'un coucher de soleil embrasant de loin l'horizon. Même sensation de plénitude lorsque que paraissent les premiers rayons de l'astre suprême. Surgissent alors des espèces plus ou moins rares faucons, hirondelles, colibris, perroquets. Une faune parfaitement tropicale ! Quant aux vertus du yoga, on les connaît tous ; relaxation, prise de conscience du corps et de l'esprit, en vue d'une meilleur hygiène de vie !


Besoin d'action ? À trente ou quarante kilomètres, enfouis dans les profondeurs de la jungle se cachent les plus beaux trésors de la civilisation maya. Au sud de Quitana Roo, Kinichnà, Kohunlinch, et Dzibanché, entre autres. Découvert par Thomas Gann en 1927, ce dernier site doit son nom aux inscriptions calendaires gravées dans le bois du linteau de son temple principal. Entouré d'arbres soi-disants sacrés, cet édifice échappe souvent à la vue des touristes. Dommage ; parce qu'errer dans les chemins de ces ruines mystiques constitue une expérience vraiment unique ! Rien ne vaut toutefois une balade à bicyclette le long de la lagune de Bacalar, pour rester vert et en forme !

Expliquer les parties par le tout. Tel est l'enjeu de l'holisme. Difficile, à cet égard, de donner un aperçu exhaustif de l'hôtel Akal ki. Le mieux, pour se faire une idée, est sans doute de s'y rendre en personne !

Un voyage explosif

En arrivant à Mexico avec la délégation française du G20 YES (Young Entrepreneurs Summit) au début du mois de juin dernier, j’étais loin, très loin de m’imaginer que j’allais vivre une très belle expérience de découverte. Venu en terre mexicaine pour travailler, je n’avais pas du tout envisagé de vivre de tels moments. Mais voilà, arrivés deux jours en avance, certains membres de la délégation et moi-même avons décidé de partir en excursion dans les alentours de Mexico, direction le fameux volcan Popocateptl en 4x4.

Le hic ? Il était en éruption depuis 15 jours… A notre arrivée sur place, un barrage de police nous empêche donc d’aller plus loin. Fort heureusement, la présence de notre chauffeur et de notre guide, tous deux locaux, nous a permis de poursuivre notre route après une bonne demi-heure de négociations. Puis, après quinze minutes de « grimpette », un deuxième barrage des forces de l’ordre nous a barré la route. Pas moyen cette fois-ci d’aller plus loin.

Mais loin d’entamer notre enthousiasme, ce nouveau coup dur nous a poussés à monter à pieds au sommet de la première montagne face au Popocateptl. Autant dire que lorsque l’on arrive à plus de 4000 mètres d’altitude, on le sent rapidement. Mais ça valait le coup. Face à nous, un spectacle d’une beauté infinie semblait donner sa dernière représentation. Toutes les 10 minutes, une explosion retentissait depuis le volcan. Et les effets que celui-ci avait sur son environnement étaient impressionnants. Jusque dans la forêt, on ne marchait pas sur de la terre mais sur des cendres.

Il est étonnant et rare de se retrouver aussi proche d’un volcan en éruption, et c’est justement dans ces moments-là que l’on réalise la grandeur de ces fauves endormis.

Quentin Desurmont – Président de PEPLUM

Photo de droite à gauche : Marie-Agnès Gastineau, Nexstage, François Bieber, Président de NetAffiliation, Jean-Michel Berud, Président de Jifmar, Laurent Horwitz, Président de Companeo et Quentin Desurmont, Président de Peplum.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !