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Voilà comment à Sciences Po on apprend à détester le Blanc !
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Les bréviaires de la haine

Le Blanc, en effet, est un être sournois. Il essaye de dissimuler la laideur de son âme. C'est pourquoi il faut apprendre à le débusquer.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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J'ai passé un peu de temps à Sciences Po. J'y ai eu des professeurs intelligents et cultivés. Et des condisciples qui l'étaient également. On nous donnait à lire des livres à la con : ceux de l'historien Marc Bloch, Camus, Sartre, Benoist-Méchin, Marguerite Duras pour l'Indochine...

Des vieilleries (pas toutes réactionnaires) qui, les temps modernes étant advenus, ont disparu des rayons de la bibliothèque de la rue Saint-Guillaume. D'autres livres ont pris leur place pour laver impitoyablement les cerveaux des étudiants qui feront, pour les plus assidus d'entre eux, l'ENA et formeront l'élite administrative de notre pays.

Pour eux, Sciences Po vient de publier une liste de livres recommandés. Ils sont en anglais. Et pour vous, misérables ignares, je vais traduire les titres : "Pourquoi je ne parle plus aux personnes blanches à propos de la race", "Fragilité blanche", "Comment devenir un antiraciste", "Moi et la suprématie blanche".

Sciences Po précise qu'il faut les lire sans plus attendre : "des lectures pour l'été". A emporter donc sur la plage. Et si vous voyez à côté de vous un suprémaciste blanc, balancez lui un de ces ouvrages dans la tronche : ça lui apprendra à être blanc.

L’idéal serait, bien sûr, qu'il y ait une partie de la plage réservée aux Noirs. C'est là que les étudiants de Sciences Po devraient s'allonger pour éviter toute promiscuité avec les leucodermes haïssables. Mais la France, toujours en retard bien que progressiste, n'a encore rien prévu à cet effet.

Vous avez bien lu : il s'agit de Sciences Po et non pas d'une école où Assa Traoré et Rokhaya Diallo seraient enseignantes ! Ainsi s'enfoncent toujours un peu plus nos universités. Un jour viendra – il est peut-être déjà là – où l'on pourra dire : bienheureux ceux qui n'ont pas fait d'études.

Et puisqu'il est question des temps modernes, revoyez le film éponyme de Charlot. Le malheureux travaille sur une chaîne avec des gestes automatisés dont il n'a plus le contrôle. C'est ce que sont devenus les étudiants de Sciences Po grâce à une école qui ressemble de plus en plus aux camps de redressement de la Chine maoïste.

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