La France orange mécanique (complément d’information) : merci de ne pas oublier les couteaux <!-- --> | Atlantico.fr
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©JEFF PACHOUD / AFP

Fines lames

Ils font merveille tous les jours.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Il y a sur Atlantico un article très instructif titré « Orange mécanique, le retour ». Il s’efforce de cerner les causes et les raisons d’une violence devenue exponentielle. Mais il néglige quelques détails tranchants.

Un détour par la presse quotidienne régionale – ça n’intéresse pas la presse nationale – nous aidera à combler cette lacune. Nîmes. Agression au couteau pour une place de parking : deux ans de prison. Sainghin-en-Weppes. Agression au couteau : jugement dans quelques semaines. Alès. Un homme blessé d’un coup de couteau au cou. Strasbourg. Agression au couteau dans un foyer.

Il y a aussi Bordeaux. « T’as entendu parler des agressions au couteau ? Je vais te planter et baiser ta copine ». Ce qui est original et plus complexe que les simples coups de couteau... Tous ces événements, et la liste est loin d’être exhaustive, se sont déroulés ces derniers jours.

C’est ainsi qu’on arrive, selon des statistiques officielles, à 120 agressions au couteau par jour ! Multiplié par 365 ça fait du chiffre. La France est championne dans cette compétition.

On poignarde pour de multiples raisons. Pour une place de parking. Pour un regard jugé inamical. Pour avoir refusé une clope à un individu qui voulait juste fumer. Parce qu’on appartient à une bande rivale.

Concernant ce phénomène on incrimine un peu trop facilement l’école qui n’éduque plus, le refus de l’autorité, les jeux vidéo violents, la perte de repères. Mais pour perdre des repères encore faut-il en avoir eus…

Sans doute ne faîtes-vous pas partie de la population qui sans couteau se sent nue et démunie. Une piste pour vous éclairer. En banlieue une kalash de seconde main vaut environ 200 euros. Un couteau c’est beaucoup moins cher. 

A lire aussi : Orange mécanique, le retour : mais que cachent ces tabassages en série pour des histoires de masques ?

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