Sauver la planète ? Le faux-nez de ces "écologistes" qui détestent l'Homme. Et la liberté<!-- --> | Atlantico.fr
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Grégory Doucet maire écologie EELV Lyon ville environnement
Grégory Doucet maire écologie EELV Lyon ville environnement
©JEFF PACHOUD / AFP

Misanthropes et libertophobes

Au regard des premières déclarations des nouveaux maires EELV, les préoccupations environnementales ne sont que le faux-nez de pulsions de punition des signes extérieurs de satisfaction par la consommation. Ils disent aimer la planète. Peut-être... Mais ce qui est sûr c'est qu'ils sont les représentants d'une écologie profondément misanthrope.

Eddy  Fougier

Eddy Fougier

Eddy Fougier est politologue, consultant et conférencier. Il est le fondateur de L'Observatoire du Positif.  Il est chargé d’enseignement à Sciences Po Aix-en-Provence, à Audencia Business School (Nantes) et à l’Institut supérieur de formation au journalisme (ISFJ, Paris).

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Virginie Martin

Virginie Martin

Virginie Martin est Docteure en sciences politiques, habilitée à Diriger des Recherches en sciences de gestion, politiste, professeure à KEDGE Business School, co-responsable du comité scientifique de la Revue Politique et Parlementaire.

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Christian Gérondeau

Christian Gérondeau

Christian Gérondeau est polytechnicien et expert indépendant. Il travaille depuis plus de dix ans sur les questions environnementales.

Il est l'auteur du livre "Ecologie la fin" aux Editions du Toucan et "L'air est pur à Paris: mais personne ne le sait!" aux éditions de L'Artilleur.

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Atlantico.fr : Après les déclarations des maires écolos de Lyon et Bordeaux sur leurs futurs projets d'action écologique au sein de leur municipalité respective, quel analyse portez-vous sur la vision écologique et sociétale portée par ces maires "verts" ? Peut-on parler d'une écologie misanthrope ?

Eddy Fougier : Cette vision selon laquelle l’environnement soit au-dessus de toute chose et prévale sur toute politique publique est problématique. Cela révèle à la fois des éléments qui correspondent à une forme de réalité  : la voiture peut être nuisible pour l'environnement en tant que facteur d'émission de Co2, de nuisance etc… mais l’écologie politique française transforme cette réalité en dogme pour en faire un ennemi à abattre, un totem que l’on veut interdire et éliminer. Le cas du nucléaire est un exemple extrêmement représentatif de cette idéologie. On ne juge plus le nucléaire pour ce qu’il est mais pour le symbole qu’il est devenu. Lorsqu’on veut fermer les centrales au nom de la lutte pour le climat, cela est totalement aberrant d’un point de vue pratique. 

Le changement climatique, la sécurité alimentaire mondiale sont des sujets trop importants pour en faire des sujets de clivages idéologiques et politiques. Aujourd’hui j’ai l’impression que l’écologie politique française est coupable de ce point de vue là. Ces maires semblent partir du principe que l’écologie, la préservation de la planète et de la lutte contre le réchauffement climatique sont des éléments antinomique de notre système économique, voire de la démocratie dans l’inconscient de certains.

Nous sommes dans une période où il y a une remise en cause de toutes les formes de domination ( homme / femme, minorité / majorité, Homme / animal etc…). En bout de ligne vient la domination de l’Homme sur la nature. Le fait de considérer l’empreinte humaine comme à l’origine du changement climatique accompagne une idée collapsologique de l’anthropocène, ce qui favorise une vision écologique misanthrope.

Christian Gerondeau : La première surprise vient du fait qu'aucun des participants n'ait cherché à savoir quel serait l'impact sur le climat de l'objectif fixé a la Convention citoyenne pour le climat, c'est à dire de réduire d'ici 2030 les émissions de CO2 de la France de 40%.

Mais, à supposer que l'un des participants ait osé poser cette question aussi élémentaire qu'embarassante, il ou elle  n'aurait eu aucune réponse de la part de ceux qui encadraient la Convention sous l'égide de Laurence Tubiana, car les chiffres sont sans appel.

La quantité de CO2 aujourd'hui présente dans l'atmosphère est bien connue : elle s'élève à 3.200 milliards de tonnes.

Les émissions de la France, dont la moitié est absorbée par les océans et la végétation, l'accroissent de 160 millions de tonnes par an, soit de 1/20.000ème.

Un rapide calcul montre alors que l'impact de l'objectif fixé à la Convention réduirait la masse de C02 présente en 2030 de 400 millions de tonnes, soit d'environ 1/10.000ème !

En reprenant les conclusions du GIEC de son dernier rapport sans les remettre en cause, il est alors aisé d'en déduire la diminution de la température du globe qui en découlerait.

Celle ci s'élèverait à: 0,00002 degré!

On comprend pourquoi les organisateurs de la parodie que constituait cette Convention citoyenne pour le climat ont caché ce résultat gênant, et se sont contentés d'affirmer qu'il fallait à tout prix "sauver la planète", le Verbe l'emportant sur les faits et les chiffres qu'ignorent d'ailleurs à peu près certainement les adeptes de cette nouvelle religion

Si ce résultat avait été diffusé, il aurait entraîné l'arrêt immédiat de la Convention en la plongeant dans le ridicule.

C'est qu'en l'occurrence, les petits ruisseaux ne font pas les grandes rivières. 

Virginie Martin : L’écologie par définition ne saurait être misanthrope... 

Néanmoins, c’est semble-t’il sur l’individu que repose souvent la charge, la responsabilité, de la question écologique. Dès le départ dans ces mairies, comme à Paris d’ailleurs visiblement, la responsabilité de la charge écologique est mise sur l’individu (même si on en saura plus dans quelques temps)

Alors que nous sommes face à une question systémique, la mesure prise est, par exemple, d’interdire le plus possible la voiture. 

Pourquoi ne pas penser plus global, pourquoi ne pas étudier les diverses empreintes carbone plus précisément pour chacun des postes.

L’interdiction de la voiture semble être devenue une sorte de solution réflexe !

Ce qui est étrange dans ce « tout velo » ou ce tout « piéton » est que c’est le contraire de l’inclusion de tous et toutes. L’écologie politique s'abîme lorsqu’elle oublie la construction d’un Commun le plus inclusif possible. 

Que répondre aux personnes âgées, que répondre aux familles avec enfants, que répondre aux personnes en situation de handicap, aux personnes qui se rendent dans des lieux aux codes vestimentaires stricts ? L’histoire ne le dit pas. Les side-car, les pousse-pousse seront-ils des solutions viables ?! Car bien sûr, les taxis ne seront utilisés que par les plus fortunés. Et, concernant les voitures, ceux qui ont de gros moyens pourront toujours se garer en bas de chez eux, dans les garages en sous-sol de leur immeuble ou dans des maisons avec jardin. 

De ce point de vue, ces mesures trop dures, trop autoritaires, me semblent pénaliser les plus faibles d’entre nous… et cela est le contraire exact de l’écologie politique.

Ces mesures extrêmement coercitives, peu efficaces sur le plan environnemental, sont-elles vouées à se multiplier après les victoires de personnalités politiques issues d'EELV aux municipales ? Quelless sont les intentions politiques qui peuvent se cacher derrière ces mesures ?

Eddy Fougier : De plus en plus d’activités économiques voient leur acceptabilité par la société remise en cause. Pesticides, nucléaire, plastique, transport aérien voient leur légitimité remise en cause. Dans ce contexte, on parle de la nécessité pour les acteurs économiques d’avoir un « permis social » pour exercer leur activité, c’est à dire une autorisation de la société et de la société civile afin de pouvoir opérer. S’il n’est pas autorisé, on passe au « contrôle social » : sanctions, punitions, réglementation, législation. Nous en sommes aujourd’hui à ce stade sur toutes les activités pouvant avoir le moindre impact sur le climat, tous les sujets ayant trait à l’environnement. Cette idée de « contrôle social » risque de se developper dans ces municipalités. 

Pourtant, la difficulté de se heurter à un double mur de la réalité existe. 

Le premier mur est social : vouloir interdire la voiture peut sembler être une bonne idée pour protéger l'environnement, mais de nombreuses personnes en ont un besoin vital ( handicapés, familles nombreuses, travailleurs en déplacement … ). C’est le mouvement des Gilets Jaunes. Cela risque d’aggraver les fractures sociales préexistantes, les catégories populaires étant celles qui ont le plus besoin de leur véhicule, les plus consommatrices de viande … les plus éloignées de la « bonne » consommation.

Le second mur regroupe les contraintes économiques : des entreprises vont disparaître des emplois doivent être créés. Hors cette logique de contrôle social, cette vision décroissantiste ne propose pas suffisamment de créations d’emploi pour faire face aux contraintes économiques qui se présentent après la crise sanitaire. 

Christian Gerondeau : Il y a en effet plus étonnant encore.

En décrétant cette Convention citoyenne pour le climat, la France n'a fait que s'inscrire dans la droite ligne des Nations Unies et  du GIEC. Celui-ci supplie ainsi que l'humanité réduise ses emissions de CO2 de moitié d'ici 2050. Cet objectif est aussi totalement irréaliste que parfaitement inutile.

Les propres affirmations du GIEC dans son dernier "Résumé  à l'intention des décideurs"  amènent en effet  à la conclusion que la température planétaire serait alors réduite de 0,06 degré dans cette hypothèse de réduction de moitié qui n'a pas la moindre chance de voir le jour du fait des projets des pays en développement....

Autrement dit, ce que demandent depuis un quart de siècle les Nations Unies et leurs émanations  ne peut servir  rigoureusement à rien, sauf à perpétuer la vision aussi négative qu'infondée d'une humanité éternellement coupable de tout.

Et ce sont pourtant les apôtres de cette vision apocalyptique qui ont réussi à convaincre le monde entier de leurs fantasmes Mais il est vrai qu'ils ont eu la tâche facile, du fait de l'absence de toute opposition des partisans du bon sens, pour des raisons qui mériteraient d'être approfondies.

Virginie Martin : Il ne faudrait pas que ces élus fraichement arrivés aux responsabilisés fassent comme les autres : des effets de manche, des effets d’annonce et ne jamais avoir le souci de prendre les problèmes de façon systémique. 

Le haro sur la voiture n’est pas équivalent à se poser la question globale de l’écologie. L’effet communicationnel les guette ; est-il raisonnable de faire des annonces si vite ? Juste pour exister dans les médias ? Le modèle macron / trump du tout communication ne doit pas se généraliser. 

Dans l’esprit de l’écologie politique, la concertation est primordiale, les enjeux doivent être expliqués progressivement, les études d’impact sont essentielles. Tout ca est primordial. 

Prendre des mesures pour s’assurer des flash info est le contraire de l’écologie politique et de la démocratie horizontalisée. 

Quels sont les domaines au sein desquels les efforts doivent être faits en priorité ?

Christian Gerondeau : Il es tpossible de parler d'un "effet safari". Le nouveau maire de Bordeaux fait irrémédiablement penser aux grands fauves de la savane africaine qui voient passer sans réagir les véhicules des amateurs de safari.

Ils n'ont pas compris qu'à l'intérieur de leurs carrosseries se trouvent des êtres vivants qui constitueraient d'excellents repas.

De même, le nouveau maire de Bordeaux n' a pas compris que les voitures ne se déplacaient pas toutes seules et qu'en leur sein se trouvaient des êtres humains.

Et ceci non pas pour le plaisir de polluer, mais pour aller travailler, faire des courses, emmener leurs enfants chez leur grand-mère ou le docteur, et tout simplement vivre.

Maintenant, si le maire de Bordeaux veut tuer les commerces de sa ville et faire la prospérité des hypermarchés de banlieue, il est sur la bonne voie.

Quant à l'affirmation que 29% seulement des déplacements dans la ville de Bordeaux s'effectuent en voiture, j'ignore sa source.

Mais ce que je sais, c'est que près de 90% des déplacements motorisés dans  l'agglomération bordelaise s'effectuent toujours en véhicules individuels malgré la politique anti-voiture et les centaines de millions d'euros dépensés par cette autre victime de l'effet safari qu'était Alain Juppé.

Celui-ci aurait dû se réjouir de voir arriver un successeur décidé à porter à son terme sa propre idéologie déconnectée de la réalité et du bien être de l'immense majorité des Français.

Vous avez dit Gilets jaunes?

Virginie Martin : Le problème étant global, la chasse autoritaire / liberticide à la voiture ne s’inscrit pas toujours dans une pensée systémique. Pourquoi ne pas inciter les entreprises à proposer plus le télétravail ? Pourquoi ne pas plus se concentrer sur les logements et les aides à l’isolation ? Cette question est primordiale : aujourd’hui les aides gouvernementales sont dérisoires puisque soumises à revenu, et ceux qui sont les plus modestes ne sont pas souvent propriétaires. Cette aide a donc très peu d’impact, alors que c’est le 4ème poste de notre empreinte carbone. 

De même, l’alimentation / l’agriculture qui sont ces secteurs qui aujourd’hui génèrent la plus grande empreinte carbone. Les maires vont-ils avoir des discours forts sur ces questions ? Aussi forts que sur la voiture ? Sachant que otre alimentation est la pire des empreintes carbone : élevage, agriculture intensive… 

Idem pour l’avion, les responsables institutionnels et entrepreneuriaux doivent aussi inciter / être incités à réduire les déplacements – parfois pour un rendez-vous de quelques heures – en avion. Le télétravail et les conférences à distance peuvent être aussi des solutions…

Mais, n’oublions pas aussi ce que l’on ne voit pas …. Je veux parler d’internet qui génère, ne serait-ce que par ses refroidisseurs des couts énergie énormes… une sorte de quadrature du cercle, qui nous fait voir que la voiture est véritablement l’arbre qui cache la forêt. 

Cette vision politique correspond-elle réellement aux aspirations politiques des Français ? 

Eddy Fougier : Outre cette vision punitive de l’écologie par le contrôle social qui vise en particulier les structures économiques, les Français peuvent être ambivalents dans leur approche de l'écologie : ils sont opposés au trafic aérien, mais souhaitent partir en vacances à l’autre bout du monde en avion, ils sont opposés à la pollution automobile, mais roulent en SUV… Il y a une écologie misanthrope mais il y a aussi une écologie schizophrène.

Les Français ont fait du réchauffement climatique une de leur préoccupation majoritaire. En revanche, lorsqu’il s’agit de prendre des mesures drastiques, nous pouvons observer que beaucoup moins de monde souhaite s’y engager. Selon ce sondage, les Français souhaitent en grande majorité demeurer libre de leurs choix. Cela entre en contradiction directe avec la vision stricte des partis écologiques français. C’est la différence entre le citoyen le consommateur et le client. Le citoyen est pour le bien être animal le climat etc… Le consommateur, change de comportement à partir du moment où il entre dans un magasin. Le client, lui, regarde tout simplement le prix : va-t-il perdre son emploi ? Va-t-il y avoir une délocalisation ? Une éolienne sera-t-elle installée en face de chez lui ? C’est ce décalage qui amène à un certains nombre d’incompréhension. De nombreux acteurs économiques se sentent soumis à cette vision «  écolo bobo » sur le marché tandis que les partis écologistes, eux, disent : « nos idées n’arrivent pas à passer ». Au final, on est dans une logique "perdant-perdant" qui ne permet ni de régler les problèmes environnementaux et climatiques, ni de favoriser l'activité économique et l'emploi.  

Christian Gerondeau :  Les élections sont parfois l'occasion de grandes surprises.  Depuis un demi-siècle, les écologistes ont été des partisans acharnés de la création d'une liaison ferroviaire nouvelle entre Lyon et Turin.

Le but premier était clair : développer le fret par voie ferrée entre la France et l'Italie pour mettre fin aux norias de camions qui polluaient les vallées alpines.

Depuis un demi-siècle également les rapports officiels successifs se sont succédés pour montrer qu'il s'agissait d'un projet scandaleux pour plusieurs raisons convergentes.

Tout d'abord les prévisions qui faisaient état d'un trafic sans cesse croissant au travers des Alpes se sont révélées entièrement démenties par les faits. Depuis 25 ans, ce trafic diminue!

Il en résulte que les deux tunnels routiers concernés, celui du Mont-Blanc et celui du Fréjus sont aux antipodes de la saturation. D'ailleurs, il arrive que l'un d'entre eux soit fermé et que tous les camions empruntent l'autre sans que cela pose le moindre problème.

Mais surtout, il existe déjà un tunnel ferroviaire entre Lyon et Turin, celui du Mont-Cenis, et il fonctionne parfaitement en accueillant un trafic dérisoire au regard de sa capacité. Il est l'une des victimes de la disparition du fret ferroviaire en Europe à l'heure du "juste à temps" et du "24 heures chrono" qu'exigent aujourd'hui nos industries, nos commerces, et  nos concitoyens.

Il ne faut pas s'étonner dans ces conditions que le chiffre d'affaires du fret ferroviaire soit aujourd'hui inférieur à 1 milliard d'euros en France bien qu'il soit gavé de subventions au montant soigneusement caché, contre 75 milliards pour le transport routier bien qu'il soit accablé de taxes...

Mais le plus grave n'est pas encore là.

Il tient au coût faramineux  de l'ouvrage car il ne suffit pas de creuser un nouveau tunnel au coeur des Alpes. Le projet nécessite de réaménager entièrement les reseaux ferroviaires des deux côtés de la frontière de telle sorte que les estimations les plus raisonnables parlent de 35 milliards au total, pour rien.

Il faut donc se réjouir de la prise de position sans ambages du nouveau maire de Lyon. Le plus étonnant tient au fait que celui-ci mette en avant des arguments economiques, au demeurant pleinement justifiés, ce qui constitue une première au sein de la sphère verte à marquer d'une pierre blanche.

Mais sa vraie raison n'est pas là. Elle tient à l'opposition farouche des riverains du projet  face à la perspective de la fin de la quiétude de leurs vallées.

Il reste à souhaiter que les deux gouvernements concernés, dont les prédécesseurs ont toujours cédé à la doxa verte, mais aussi l'Europe qui lui est entièrement soumise, suivent à nouveau celle-ci qui, pour une fois, leur montre la voie du bon sens.

Virginie Martin : Le problème ne peut pas être mis sur les seuls citoyens : l’individu peut être agacé d’être tenu pour seul responsable de la planète. Quid de la Chine ou quid des pays pauvres dont l’empreinte carbone est de zéro : entre les deux quel est le modèle raisonnable ? 

L’écologie politique est un processus lent qui demande aussi, des changements pour une vie plus « smart », plus douce. Mais elle doit pouvoir se conjuguer avec des formes de libertés. L’écologie politique est émancipation, pas interdictions. Elle demande déjà à ce qu’on ne prélève pas sur la nature plus que ce qu’elle peut donner. Elle demande aussi à ce que le monde du vivant soit pris dans son ensemble. 

Est-ce que ces nouveaux maires vont avoir une adhésion à long terme ? C’est la question. Ont-ils été élus sur ces enjeux ou aussi sur une volonté de renouvellement ? C’est l’autre question ! Mais à vouloir caricaturer leur modèle, ils risquent de trébucher, comme les autres… 

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