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Renault : sauver les entreprises en les accablant de contraintes nouvelles est-il vraiment le meilleur moyen de reconstruire une industrie française performante ?
©LOIC VENANCE / AFP

Esprit français

L'Etat a conditionné son soutien à Renault à une série d'engagements du constructeur. Or, l'industrie administrée n'a jamais fait de miracles.

Jacques Crémer

Jacques Crémer

Jacques Crémer est économiste, spécialiste des questions d'économie industrielle, de régulation et de politique de la concurrence.

Membre de l'Ecole d'économie de Toulouse (TSE), il est également directeur de recherche au CNRS et à l'Université de Toulouse 1.

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Jacques Bichot

Jacques Bichot

Jacques Bichot est Professeur émérite d’économie de l’Université Jean Moulin (Lyon 3), et membre honoraire du Conseil économique et social.

Ses derniers ouvrages parus sont : Le Labyrinthe aux éditions des Belles Lettres en 2015, Retraites : le dictionnaire de la réforme. L’Harmattan, 2010, Les enjeux 2012 de A à Z. L’Harmattan, 2012, et La retraite en liberté, au Cherche-midi, en janvier 2017.

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Loïk Le Floch-Prigent

Loïk Le Floch-Prigent

Loïk Le Floch-Prigent est ancien dirigeant de Elf Aquitaine et Gaz de France, et spécialiste des questions d'énergie. Il est président de la branche industrie du mouvement ETHIC.

 

Ingénieur à l'Institut polytechnique de Grenoble, puis directeur de cabinet du ministre de l'Industrie Pierre Dreyfus (1981-1982), il devient successivement PDG de Rhône-Poulenc (1982-1986), de Elf Aquitaine (1989-1993), de Gaz de France (1993-1996), puis de la SNCF avant de se reconvertir en consultant international spécialisé dans les questions d'énergie (1997-2003).

Dernière publication : Il ne faut pas se tromper, aux Editions Elytel.

Son nom est apparu dans l'affaire Elf en 2003. Il est l'auteur de La bataille de l'industrie aux éditions Jacques-Marie Laffont.

En 2017, il a publié Carnets de route d'un africain.

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Atlantico : Dans une interview donnée au Figaro, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire conditionne un prêt de 5 milliards d’euros à Renault un certain nombre de conditions. Les engagements demandés par l'État à Renault sont-ils plus nocifs qu'utiles à l'entreprise ?

Jacques Bichot : Renault est une entreprise mondialisée, même si l’on fait abstraction de son alliance avec les constructeurs japonais Nissan et Mitsubishi. La part de ses ventes en France, en nombre de véhicules, est de l’ordre du quart, environ 700 000 par an en année « normale ». Quant à sa production, la proportion du made in France est même plutôt inférieure, environ 20 %.

Autrement dit, Renault produit hors de nos frontières non seulement parce que la majorité de ses clients sont étrangers, mais aussi parce que la concurrence internationale l’oblige à rechercher les coûts les plus bas compatibles avec une bonne qualité. Son implantation en Roumanie pour sa marque Dacia est parlante : les salaires roumains sont modestes, et le petit fonctionnaire français, comme l’ensemble de nos concitoyens qui ne roulent pas sur l’or, est content d’en profiter.

L’affaiblissement considérable des « barrières douanières » est un problème crucial pour l’industrie en général, et l’automobile en particulier. Quelle que soit l’équipe de direction de Renault, comme d’ailleurs de PSA et d’une très importante partie de nos entreprises, la délocalisation de la fabrication est quasiment incontournable. Le ministre des finances représente l’Etat, actionnaire de Renault et en même temps soucieux de ne pas avoir pléthore de chômeurs et un déficit extérieur colossal. En tant qu’actionnaire, recapitaliser l’entreprise n’a de sens que si c’est pour la rendre rentable, et cela passe malheureusement, dans l’état actuel des choses, par le recours à une main d’œuvre à la fois compétente, travailleuse et à bon marché. Le ministre, lui, se soucie de l’emploi en France, et de faire rentrer des impôts et taxes. La situation de Bruno Lemaire est donc des plus inconfortables.

Elle le sera aussi pour ses successeurs, car si l’Etat se porte garant d’un prêt de 5 milliards d'euros qui sera difficile à rembourser avec une production française trop onéreuse, il leur faudra trouver des moyens discrets pour passer cette somme en pertes et profits, ou plus exactement pour prendre à son compte une dette devenue irrecouvrable. Bref, cette opération mi-chèvre, mi-chou ne se conçoit que dans le cadre de nos gouvernements éphémères, dont l’action consiste pour une part importante à refiler la patate chaude aux successeurs.

Jacques Crémer : La question n’est pas de savoir si ces engagements sont bons pour l’entreprise, mais si les imposer est bon pour la France. Le Ministre dit qu’il veut imposer à Renault « le respect de ses sous-traitants ». S’il y a un problème de relations entre les grosses entreprises et leurs sous-traitants, il doit être réglé au niveau national et de façon systémique. Cela n’a aucun sens d’imposer sur ce point des contraintes spécifiques à Renault.

M. Le Maire demande à Renault de prendre des engagements sur le véhicule électrique. Discuter le problème en détail prendrait trop de places, mais il faut bien se rendre compte qu’encourager l’utilisation de véhicules électriques en France ne demande pas qu’ils soient fabriqués par une entreprise française.

Loïk Le Floch-Prigent : La réponse du Ministre est me semble-t-il non seulement sur les fermetures de sites, mais aussi sur le véhicule électrique, et en ce qui concerne les soutiens à l’économie française en général il insiste en « contreparties » toujours sur la décarbonation et l’amélioration de la compétitivité.

Tout d’abord l’aide envisagée porte, comme pour les autres entreprises sur des prêts à hauteur de 25% du chiffre d’affaires de l’entreprise, octroyés par les banques qui se garantissent auprès de l’Etat. D’où le sigle PGE prêt garanti par l’Etat. Ce n’est donc pas une entrée dans le capital un prêt participatif du fonds propre ou du quasi fonds propre, mais un prêt pour assurer la trésorerie à la suite de la période difficile qu’ont subie les entreprises avec la décision des pouvoirs publics de confiner la population et donc d’asphyxier l’économie pendant 55 jours . La Garantie de l’Etat est donc une contrepartie assumée de la décision qu’il a été amené à prendre le 16 Mars . Sans soutien aux trésoreries il serait à craindre que plus de la moitié de l’industrie française disparaisse et l’Etat a donc pris ses responsabilités on confine on prend des mesures de chômage partiel pour conserver les compétences et les savoir-faire et on fait des avances de trésorerie.

Lorsque l’on commence à fixer des conditions aux entreprises, on change de registre on s’oriente vers ce qu’il existe de pire l’économie administrée, en l’occurrence l’industrie administrée dont le sommet historique a été l’industrie soviétique avec les résultats que l’on connait. Ce n’est pas à un Gouvernement de savoir ce qu’il faut faire pour développer une entreprise industrielle mais au chef d’entreprise aidé de l’ensemble de ses collaborateurs. Si la banque considère que l’entreprise ne pourra jamais rembourser le prêt, elle doit en avertir l’Etat et c’est ce que les banques font puisque les PGE n’ont servi jusqu’à présent qu’environ la moitié du tissu entrepreneurial. Si le Ministre, comme il le dit, hésite encore à signer la garantie de l’Etat à Renault cela ne peut être donc que parce que la ou les banques sont inquiètes et voudraient être rassurées. Comme l’Etat est encore actionnaire à 15% de Renault, cela s’explique tout à fait et donc le Ministre intervient alors comme un actionnaire scrupuleux qui suggère des orientations au chef d’entreprise, ce n’est donc pas une « contrepartie » mais une suggestion d’actionnaire !

Si jamais le chef d’entreprise n’a pas compris depuis le départ que son devoir est de conserver le maximum d’activités sur le territoire français, qu’il fallait qu’il se préoccupe de l’environnement et qu’il soigne sa compétitivité c’est qu’il vit dans un pays éloigné ou sur la planète Mars .

Mais là, dans la formulation du Ministre on s’engage clairement sur une mauvaise pente avec le mot « contrepartie ». Le Chef d’Entreprise est responsable, s’il ne convient pas on le change, et ce sont les actionnaires qui le décident.

Par exemple on lui dit « vous ne devez pas fermer de sites » et « vous devez faire des véhicules électriques « . Il se trouve que c’est contradictoire ! S’il veut faire du résultat, il faut qu’il présente des véhicules demandés par la clientèle en l’occurrence des SUV à moteur thermique, diesel ou essence ce qui permet de conserver, par exemple, les sites de fonderie. S’il doit faire des véhicules électriques il a moins de clients donc moins d’activité, et sa marge est aujourd’hui « avalée «  par son fournisseur de batteries (de l’ordre de 40% du prix du véhicule) qui se trouve en Chine ! Il a donc à définir une stratégie court terme de maintien de l’activité thermique et une stratégie moyen terme où il peut espérer avoir des clients électriques en même temps qu’il construit lui-même les batteries . C’est à lui de décider mais sûrement pas au banquier qui lui permet de tenir sa trésorerie sur l’année qui vient. Il ne peut pas y avoir deux décideurs dans l’entreprise industrielle et, à la fin, il y a celui qui réussit et celui qui échoue. De la vision, du charisme et de la capacité à entraîner les hommes et les femmes voilà ce qui est attendu sans « contreparties ».

Cette prise de position de la part du ministre de l'Économie est-elle surprenante ?

Jacques Bichot : Pas le moins du monde ! Nos ministres agissent à court terme, pour parer au plus pressé, en fonction de ce qui fait l’actualité médiatique, et dans le cadre d’une conception paternaliste de leur fonction. Dans l’immédiat, Bruno Le Maire se préoccupe de ne pas avoir quelques milliers de chômeurs supplémentaires sur les bras, et comme les 5 milliards d'euros de prêt ne constituent qu’une petite fraction de l’argent que l’Etat français emprunte actuellement pour permettre à une classe politique paniquée de donner l’impression qu’elle se démène, c’est-à-dire qu’elle joue au Père Noël, l’impact médiatique de cette gestion à la petite semaine sera modeste.

Ce qu’il faudrait, c’est s’attaquer sérieusement au problème de la mondialisation. Notre planète est actuellement comme un gros cargo dont les cales seraient dépourvues de cloisons étanches : toute voie d’eau met le navire en péril. Ce n’est pas très agréable à dire, mais notre monde a besoin de cloisonnement. La mondialisation débridée a montré ses limites. Nous ne pouvons pas toujours compter sur les Chinois ou les Indonésiens pour nous fournir les masques et les gants requis, à bas prix, en cas d’épidémie. Nous ne pouvons pas faire fabriquer systématiquement à l’étranger les médicaments que nos chercheurs ont découvert. Nous ne pouvons pas confier aux autres pays la fabrication de la plupart de nos équipements informatiques. Etc., etc.

Pourquoi cela ? Parce que le monde est dur et la vie, tragique. L’Occident est devenu riche, vieux et mou : si nous voulons rester riches, il nous faut rajeunir et remplacer la graisse par du muscle. Nous vivons actuellement de la rente que nous a procuré notre avance scientifique et technologique, mais cet avantage stratégique est grignoté d’année en année. Il nous faut une nouvelle stratégie, passant par une réindustrialisation, dont la tragi-comédie de Renault montre hélas combien nous en sommes éloignés. Il existe deux ères, celle du libre-échange, où nous vivons, et celle d’un certain cloisonnement, avec réindustrialisation des vieux pays riches, ère où il s’agit d’entrer. Sinon ? Sinon, il faudra nous adapter à vivre sous la tutelle d’un Xi Jinping.

Jacques Crémer : La France a un vrai problème de compétitivité. Le gouvernement veut le résoudre en revenant aux recettes qui n’ont pas fonctionné par le passé, telles la création de « champions nationaux », et est prêt à sacrifier la politique européenne de la concurrence pour y arriver.

Il nous faut revenir à une analyse sobre des raisons pour lesquelles la France n’est pas assez innovante et pour lesquelles nombre d’entrepreneurs français s’exilent. Un exemple entre mille. Snowflake est une entreprise de cloud crée en 2012 qui vaut quelque 12 milliards de dollars actuellement. Ses fondateurs sont français - elle est installée en Californie.

Loïk Le Floch-Prigent : La position n’est pas surprenante parce que ce Gouvernement et leurs entourages n’ont toujours pas compris comment fonctionnait l’industrie, ils rêvent encore de secteur de production sans usines et de télétravail généralisé ! Certes il y a des robots, du numérique, de l’intelligence artificielle, mais il y a aussi des hommes et des femmes qui sont là, conçoivent, fabriquent achètent, vendent et sont sur le terrain et c’est de ceux-là dont il faut parler, comme ceux qui étaient dans les hôpitaux cliniques et chez les malades eux-mêmes pendant le pic de la pandémie . Ces personnes, compétentes et fières de leur travail sont attachées à leurs entreprises et à leur avenir commun, et c’est pour elles d’abord que sont faites les avances de trésorerie qui permettent la survie à court terme du tissu industriel. Mais les technocrates pensent toujours faire mieux que les gens de terrain, penser mieux et « savoir » . C’est faux . Comme les autres entreprises industrielles Renault se sauvera grâce à l’engagement du personnel de Renault, à son ingéniosité, son savoir faire. Il faut donner les moyens à l’industrie de se développer en supprimant les taxes de production, en revoyant les catalogues de normes et règlementations qui la brident, en lui faisant confiance. Plus que tous les autres les industriels savent qu’il faut respecter l’environnement et préparer une croissance plus respectueuse, plus durable, ce n’est pas la peine d’inventer de nouvelles punitions tous les jours et de lui envoyer des contrôleurs tatillons. La contrepartie de l’industrie à la nation c’est la prospérité car depuis une vingtaine d’années l’abandon industriel a conduit aux difficultés actuelles.

Les injonctions administratives françaises sont-elles un frein au redémarrage de l'économie de notre pays ?

Jacques Bichot : Oui, bien sûr, du fait qu’elles sont formulées par des personnes qui ont des conceptions économiques erronées. Si « injonctions administratives » est une manière fleurie de désigner le fait de donner des ordres, de commander, tout dépend de l’art et de la manière de ceux qui ont pour fonction de commander. Et comme la France a souvent été un pays mal commandé, comme elle l’est encore, cela ne lui vaut rien. Ce n’est pas nouveau : nos rois et leurs bras droits ont été tantôt des gouvernants intelligents, tantôt des fanfarons sans cervelle, et la France s’est élevée sous les uns, rabaissée sous les autres.

Le problème actuel est compliqué par l’existence de l’Union européenne, institution trop faible pour mener une action, mais suffisamment importante pour contribuer à paralyser des Etats-membres dont beaucoup ne brillent déjà pas par la qualité de leurs dirigeants. La France ne peut évidemment pas, seule, se soustraire au libre échange débridé qui lui fait beaucoup de tort, ainsi qu’à bon nombre de ses voisins, et comme l’Union est un ectoplasme, l’indispensable mise en place de règles d’échange (et de droits de douane, soyons clairs) ne se réalise pas. La désindustrialisation de l’Union européenne, comme celle des Etats-Unis, sont des catastrophes mondiales : le cas de Renault est un minuscule exemple parmi bien d’autres.

Le grand problème du redémarrage français et européen, dans un cadre mondial qui va rester perturbé pendant des années, c’est la réindustrialisation. Nous devons fabriquer, pas seulement inventer, breveter, passer des contrats alambiqués. Il faut parfois des « injonctions administratives », mais celles-ci peuvent aussi être des calamités : tout dépend de l’intelligence de ceux qui les donnent. En ce qui concerne la France, hélas, le caporalisme primaire qui a présidé au confinement n’est pas bon signe. Les Français sont indisciplinés mais débrouillards et inventifs. Il semblerait que les éminences qui les gouvernent aient beaucoup misé sur la discipline, et peu sur le point fort de leurs concitoyens. Qu’ils relisent donc Le Petit Prince de Saint-Exupéry, et prennent de la graine du roi du premier astéroïde, qui finit par dire au Petit Prince, pour être obéi à coup sûr : « je t’ordonne de tantôt bailler, tantôt ne pas bailler ». Voilà de quel genre d’injonctions administratives les habitants du pays de la liberté ont le plus besoin !

Jacques Crémer : Il est clair que décider de la politique de Renault dans les couloirs de Bercy n’est pas idéal. Dans le domaine économique, le gouvernement doit se concentrer sur ses deux missions essentielles. Gérer l’environnement légal et réglementaire de notre vie économique. Gérer efficacement les services publics. Pour soutenir l’innovation en particulier, une profonde réforme de notre enseignement supérieur et de notre recherche est nécessaire.

Bien sûr, pendant une crise telle que nous la vivons actuellement, il est sain que le gouvernement utilise d’autres instruments pour aider l’économie à faire face au choc. Il n’est pas sain qu’il se serve de ce prétexte pour imposer des réformes à long terme, surtout quand elles sont contreproductives.

Loïk Le Floch-Prigent : Vous avez compris que mon opinion est que ces grands discours pourraient n’être qu’inoffensifs c’est-à-dire se perdre dans les paroles du moment, mais hélas ce n’est pas le cas ils désespèrent ceux qui luttent aujourd’hui pied à pied pour qu’après le coup de frein du 16 Mars on puisse redémarrer l’économie. Les injonctions administratives sont comme vous l’avez souligné, nocives plus qu’utiles, un frein plus qu’une aide et c’est un état d’esprit qui veut toujours donner des directives en 45 ou 72 pages pour être bien sur que rien n’a été oublié. Ce n’est pas cela la vraie vie. Selon les sites industriels ville ou campagne, Bretagne, Vendée ou Occitanie, les problèmes ne se posent pas de la même façon et les solutions sont différentes. On m’ a montré des « manuels » du parfait déconfiné qui m’ont profondément choqué : que tant de gens aient été mobilisés pour « pondre » de tels documents et qu’ils imaginent une minute qu’ils vont être lus me laisse pantois . Je comprends, par exemple, les problèmes des bars et restaurants mais en tant que chef d’entreprise j’en souffre aussi car il faut bien faire manger ceux qui viennent travailler à la journée ! Donner des objectifs de séparation physique est une chose, vouloir décortiquer chaque cas possible en est une autre, et, pour ma part je laisse le terrain trouver la bonne solution qui répond au sujet : la non propagation du virus. Quelques pages sur les principes, une explication de terrain, et chacun se sent à l’aise parce qu’il a «été traité en adulte responsable de lui et des autres et qu’il adhère au compromis qui a été trouvé. C’est cela la vie, ce ne sont pas des manuels de bonne conduite suivis par des sanctions .

Un dernier conseil aux administrations ne cherchez pas à définir la stratégie des entreprises à leur place laissez les gens faire leur travail et ce sera l’économie qui les sanctionnera en bien ou en mal, pas vous.

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