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"The Opera Locos" de la compagnie Yllana et Rami Eldar, mise en scène de Dominique Plaideau : des Opera Locos qui rendent fous d'opéra
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Atlanti Culture

Le spectacle "The Opera Locos" est visible au Théâtre libre - Le Comédia jusqu'au 2 février 2020.

"The Opera Locos" 

Compagnie Yllana et Rami Eldar Direction musicale : Marc Alvarez et Daniel Coves
Mise en scène : Dominique Plaideau
Avec Laurent Arcaro (Ernesto), Diane Fourès (Maria), Michael Koné (Txi Txi), Florian Laconi (Alfredo), Margaux Toqué (Carmen)

INFOS & RÉSERVATION
Théâtre libre - Le Comédia
4 boulevard de Strasbourg
75010 Paris
Tél. : 01 42 38 97 14
Théâtre libre Jusqu’au 2 février 2020, du mardi au samedi 19h / le dim. à 18h00 ap de décembre

RECOMMANDATION
Excellent


THÈME
• Cinq chanteurs d’opéra notoirement excentriques se retrouvent sur scène pour un récital abordant les airs les plus célèbres - Carmen, La flûte enchantée, etc... – sous forme de shots accompagnant l’enchaînement de saynètes où alterne leur vie en scène et à la ville.

• Peu de standards manquent à l’appel, sauf que... rien ne se passe comme prévu, rapport au pedigree des énergumènes : la soprano Maria est secrètement amoureuse du ténor Alfredo dépressif, suicidaire, car il a connu des jours meilleurs ; le contre-ténor androgyne, Txi Txi, saisit la moindre occasion pour entreprendre Ernesto, un baryton abonné aux rôles de toréador, et détourner les airs d’opéra vers Mika, Céline Dion ou Claude François ; la volcanique mezzo-soprano n’est pas en reste : inspirée d’Armande Altaï à sa grande époque, elle jette son dévolu sur le moindre spectateur des premiers rangs, quitte à détourner une masterclass en plein vol...

POINTS FORTS
• C’est un spectacle total, qui enchaîne - sur une intrigue à la démesure des chanteurs – les morceaux de bravoure, parfaitement exécutés, et quasiment a capella. 

• Mais au-delà de la technique vocale, on entend et l’on voit des chanteurs/ses qui déploient un vrai talent de comédiens : mobilité, gestuelle, mime (tout repose sur l’expressivité de comédiens qui ne prononcent aucun mot, si ce n’est en Italien), et aptitude à transmettre leur bonheur d’être sur scène. 

• C’est également un chatoiement de couleurs, produit tant par le décor que par le jeu de lumières (Pedro Pablo Melendo), qui épouse parfaitement l’excentricité de costumes (Tatiana de Sarabia), lesquels reflètent les personnalités de personnages “originaux“ (le mot est faible).

• Dans ces conditions, le public est vite conquis et ne demande qu’à répondre à cet enthousiasme : les aficionados sont ravis, les autres sont conquis, et le spectacle s’achève sur un véritable triomphe.

POINTS FAIBLES
• Revers de la médaille : le spectacle est relativement court (1h15), et on aimerait tellement le voir se frotter à bien d’autres standards de l’opéra !

UN EXTRAIT
Les Opera Locos ressuscitent les temps, pas si lointains, où le public participait activement à l’opéra, et où le spectacle était autant sur scène que dans la salle. C’est une bonne introduction pour tous les néophytes qui voudraient aborder un genre musical a priori d’accès complexe.

L'AUTEUR
La compagnie espagnole Yllana et Rami Eldar propose depuis sa création en 1991 des spectacles théâtraux mariant le rire à la musique. Parmi les 27 pièces créées en 18 ans, le Quatuor Pagagnini et ces Opera Locos, en tournée dans toute la France.

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