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Le Festival International du film de Saint-Jean-de-Luz : voyages dans un grand écran
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7eme art

Dominique Poncet présente la nouvelle édition du Festival international du film de Sain-Jean-de-Luz qui débute ce lundi 7 octobre.

Dominique Poncet pour Culture-Tops

Dominique Poncet pour Culture-Tops

Dominique Poncet est chroniqueuse pour Culture-Tops.

Culture-Tops est un site de chroniques couvrant l'ensemble de l'activité culturelle (théâtre, One Man Shows, opéras, ballets, spectacles divers, cinéma, expos, livres, etc.).
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Depuis vingt-trois ans, le Septième Art prend ses quartiers d’été tous les débuts… d’automne sur la côte basque, avec la tenue du Festival international du film de Saint-Jean-Luz. C’est ce soir que s‘ouvre cette manifestation, au cinéma le Select  (six salles), pour une semaine de projections de films  venus du monde entier. Sa spécificité ? Présenter des œuvres de nouveaux cinéastes, c’est-à-dire de cinéastes qui viennent de réaliser leur tout premier film ou sortent leur deuxième. Son objectif ? Braquer les projecteurs sur ces longs métrages pour les faire émerger.  Comme tous  les ans, dix seront en compétition dont Made in Bangladesh, un drame social de  Rubaiyat Hossain qui se passe  dans une usine textile à Dacca,  Sympathie pour le diable de Guillaume de Fontenay avec Niels Schneider dans le rôle d’un journaliste qui tente de témoigner de la guerre à Sarajevo , Un divan à Tunis de Manuele Labidi, qui raconte, avec Golshifteh Farahani, les péripéties  d’une psychanalyste dans la capitale tunisienne ou encore l’Etat sauvage de David Perrault, une sorte de western féministe  porté par Alice Isaaz , et qui a pour toile de fond la guerre de Sécession…

Le « court » n’est pas oublié, qui a aussi sa compétition, avec, en lice cette année, huit œuvres.

Comédie, drame, thriller, tous les genres (ou presque) seront  représentés, une preuve du bel éclectisme de ce festival qui ne cesse de grandir en âge (six ans, maintenant depuis sa restructuration, mais vingt-trois, donc, si on tient compte de l’année de sa naissance), en nombre de spectateurs (près de six mille l’année dernière) et en… notoriété, grâce, notamment, à la direction artistique,  passionnée et avisée, d’un fondu de ciné, Patrick Fabre-Cat.

Pour la première fois, c’est « une » cinéaste qui présidera le jury de la compétition, Catherine Corsini. La réalisatrice de La Nouvelle Eve et de La Répétition sera entourée notamment de la comédienne Zita Hanrot (La Vie scolaire) et du comédien Djanis Bouzyani (Tu mérites un amour).

En plus des films en compétition, il y aura, bien sûr  aussi des avant-premières, comme Les Parfums de Gregory Magne, avec Emmanuelle Devos, qui viendra en personne  présenter le film, Les Eblouis de Sarah Suco, avec Camille Cottin, qui fera la surprise de sa visite, ou encore Notre Dame de Valérie Donzelli, qui,  à l’instar de Catherine Corsini, profitera de sa présence au festival pour  donner une master class.

Projections, débats, séances de signatures, master classes… le FIF de Saint-Jean-de-Luz, c’est  le  cinéma dans tous ses états et dans tous ses éclats, ouvert à tous les styles, destiné à tous les publics, grands  et scolaires compris. Pour dix films, les « pass » sont à 49 euros. Avec en prime, entre deux projections, la possibilité de profiter de la mer et du soleil. 

Festival international du film de Saint-Jean-de-Luz, du 7 au 13 octobre-
Renseignements à l’Office du tourisme : 05 59 26 03 16-
Cinéma le Sélect : 05 59 85 80 81

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