Quand il faut emporter son oreiller au Ritz et quand le smoking s’impose en plongée : c’est l’actualité des montres quand se profile vendémiaire<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Style de vie
Quand il faut emporter son oreiller au Ritz et quand le smoking s’impose en plongée : c’est l’actualité des montres quand se profile vendémiaire
©DR

Atlantic-tac

Mais aussi les couleurs rutilantes d’un automne glamour, la lune rechiffrée d’une élégante en tonneau, les lunettes ajustables d’une petite Française et la fibre hautement technologique d’une sportive chic...

Grégory Pons

Grégory Pons

Journaliste, éditeur français de Business Montres et Joaillerie, « médiafacture d’informations horlogères depuis 2004 » (site d’informations basé à Genève : 0 % publicité-100 % liberté), spécialiste du marketing horloger et de l’analyse des marchés de la montre.

Voir la bio »

Sur un semis de diamants ponctué de grands chiffres stylisés, la lune de Franck Muller fait sa ronde ...

FRANCK MULLER : Pimpante comme une jeune Parisienne...

Voir une grande marque de complications mécaniques se réveiller pour offrir aux femmes quelques subtilités de haute horlogerie, c’est quand même très plaisant ! Repère iconique du luxe horloger des années 1990, la maison Franck Muller revient sur le devant de la scène avec un style « tonneau » qui n’a pas pris une ride, mais qu’on regarde aujourd’hui avec l’affection qu’il faut porter aux formes élémentaires capables de bien résister à l’épreuve du temps. Autant dire que ce « tonneau » [restylé en mode contemporain dans cette collection Vanguard] est à nouveau furieusement tendance et qu’il semble d’autant plus neuf et percutant que la marque a su, au fil des années, préserver sa singularité et son exclusivité. Quoi de plus chic, cette saison, qu’une Franck Muller ? C’est ce que vont se dire les dames qui auront la chance de porter cette Lady Moonphase, qui reprend non seulement le boîtier « tonneau », mais aussi les chiffres stylisés et colorés qui donnent à la montre son identité, avec un semis de diamants et un affichage des phases de lune, inattendu dans une montre aussi féminine. L’ensemble y gagne une forme de puissance « charismatique » qui est le propre des futures icônes horlogères. Ce n’est certes pas donné, mais, avec un vrai mouvement mécanique Swiss Made, cette Lady Moonphase aussi pimpante qu’une jeune Parisienne peut tutoyer bien des « vieilles dames » qui prennent la poussière dans les vitrines...

ICE-WATCH : Glamour et tendresse de l’automne...

Comme on aimerait ne pas regarder cette jeune femme dans les yeux ! On se contentera donc de remarquer qu’elle porte une Ice Glam Red d’un rouge plus caliente qu’un piment mexicain – un rouge de braise capable de faire oublier, dans la démesure de son audace chromatique, les sanglots longs de l’automne. Ce rouge franc et quasiment volcanique est celui de la force, mais il se décline avec des touches d’or sur le cadran en deux boîtiers (34 mm et 40 mm) qui rhabilleront les plus timides – sans ruiner les plus audacieuses puisque l’addition se situe nettement sous les 90 euros. La douceur tendrement veloutée du bracelet en silicone apporte l’indispensable touche de confort à ce glamour incendiaire. Il ne faut pas oser, il faut y aller !

CHANEL : Au Ritz comme à la maison...

C’est juste pour le plaisir de l’image, cette demoiselle nous rappelant qu’une jeune fille bien élevée ne doit oublier ni son pyjama, ni son oreiller, ni surtout sa montre Chanel Code Coco quand elle a rendez-vous au Ritz, là où Coco Chanel avait son appartement et son rond de serviette. La délicieuse Alice Dellal (ci-dessous) nous rappelle également que la Code Coco en céramique noire est une des montres féminines les plus créatives de ces dernières années, avec ce qu’il faut d’humour et d’impertinence pour l’emporter en séduction (le bracelet « matelassé », le fermoir du sac Chanel 2.55 qui fait clic, le cadran caché ou révélé, le petit diamant en clin d’œil de lumière sur le noir de la céramique, etc.). Montre ou bijou ? On en débattra une autre fois : apparemment, Mlle Dellal semble très pressée de rejoindre sa chambre...

TAG HEUER : La fibre hautement technologique...

Quand la planète entière ne parle plus que d’économies « décarbonées » (pour cause de pollution et de réchauffement climatique), le village horloger suisse se passionne pour la fibre de carbone, matériau high-tech qui permet de superbes effets graphiques comme ceux qu’on remarque sur la « lunette » de cette Aquaracer. Né de l’injection aléatoire de fibres de carbone dans un résine spéciale, le « marbré » de chaque « lunette » devient unique et non reproductible. Le boîtier (41 mm) est en titane pour la légèreté et la résistance, le cadran reprend en impression le style carbone avec de menues mais très réussies touches de couleur (rose, or ou bleu) et le bracelet en nylon confirme le parti-pris hautement contemporain de cette Aquaracer, dont le mouvement est automatique et l’étanchéité éprouvée à 300 m. Aux alentours des 3 500 euros, c’est une des meilleures affaires du moment dans la catégorie « sport chic » à forte valeur ajoutée technologique. Une montre qu’on ne « sent » pas au poignet, mais qui en impose par l’énergie intérieure qu’elle dégage...

SARTORY BILLARD : Ajustez vos « lunettes »...

Cette jeune maison indépendante est plus française que nature, c’est-à-dire qu’elle sait ajouter une dose de « touche française » à un design horloger original, lui-même inspiré par un intéressant concept d’horlogerie « composable ». Les amateurs de sport automobile auront reconnu, sur cette Sartory Billard SB02 « Drive 1 », les fameuses couleurs des bolides qui ont fait les grandes heures des Vingt-Quatre Heures du Mans : c’est la première montre d’une série qui plaira aux passionnés de sports mécaniques. L’astuce, c’est que la « lunette » orange et bleu est interchangeable : avec un seul boîtier de montre, on pourra s’offrir des personnalisations aussi variées dans les couleurs que dans les matières – aluminium, carbone, « écaille de tortue », bois, etc., rien qui ne soit possible et réalisable. Pratiquement réalisée sur mesure, chaque « lunette » ne coûte que 150 euros, ce qui permet de changer de style sans changer de montre...

OMEGA : Au service secret de la précision suisse...

Pas de souci : même immergé jusqu’au cou, le commander Bond, James Bond, sait nager ! Il a de toute façon au poignet l’équipement le plus indispensable à tout plongeur en eaux troubles : cette Omega Seamaster Diver 300, collection (14 modèles) qui fête aujourd’hui son quart de siècle tant dans les vitrines qu’au poignet de l’agent secret matricule 007, lequelk sera de retour sur les écrans, l’année prochaine, pour la cinquième et dernière prestation de Daniel Craig dans ce rôle (ci-dessous), mais ce sera la vingt-cinquième aventure cinématographique du plus fameux espion de la littérature et du cinéma. Sa montre : une vraie « plongeuse » professionnelle, endurante et performante, étanche à 300 mètres et dotée du mouvement mécanique Calibre 8800, qui est à peu près ce qui se fait de mieux dans la Suisse horlogère côté précision et résistance aux champs magnétiques qui envahissent nos vies quotidiennes. Il faut bien une telle montre de plongée pour se mettre au service secret de Sa Majesté...

• LE QUOTIDIEN DES MONTRES

Toute l’actualité des marques, des montres et de ceux qui les font, c’est tous les jours dans Business Montres & Joaillerie, médiafacture d’informations horlogères depuis 2004...

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !