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32% contre 32% : 
les Français attribuent 
autant de hausse d'impôts à venir 
à Sarkozy qu'à Hollande
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Sondage Ifop/Atlantico

SONDAGE IFOP/ATLANTICO : Les candidats UMP et PS sont dos à dos. Pour 36% des Français la hausse d'impôts sera de la même ampleur quel que soit le vainqueur de la présidentielle.

 Question  : Selon vous, qui augmentera le plus les impôts s’il est élu président de la République ?

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Jérôme Fourquet (directeur adjoint du Département opinion publique à l’IFOP) : Cette étude montre que l’on a une égalité parfaite entre Nicolas Sarkozy et François Hollande à double titre : ils sont tous deux crédités du même score, soient 32% et on relève une  proportion très élevée parmi les sondés qui pensent que les impôts augmenteront dans les mêmes proportions peu importe le candidat élu, soient 36%. La bataille fiscale n’est donc pas un terrain sur lequel les candidats peuvent se différencier et marquer des points.

Nicolas Sarkozy et l’UMP, de façon assez classique et traditionnelle, ont dénoncé une gauche qui aime beaucoup l’impôt et qui matraquerait les classes moyennes si François Hollande était élu. De leur côté, les socialistes et François Hollande ont pointé du doigt les hausses d’impôts qu’il y a pu avoir sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Ils n’ont de cesse de répéter que le budget qui est présenté aux Français par Nicolas Sarkozy n’est pas un budget équilibré et qu’il y a des impôts cachés et une hausse de la fiscalité avec la TVA sociale et d’autres éléments.

Dans une période de crise où la question de la dette et l’équilibre des finances publiques font peser une lourde contrainte sur les débats, la question de la fiscalité est centrale. Les deux clans s’affrontent très violemment ce sujet. Or, quand on interroge les Français on remarque qu’aucun des deux candidats ne parvient à tirer son épingle du jeu.

66% des partisans UMP pensent que c’est sous François Hollande que les impôts augmenteront le plus contre 54% du côté des sympathisants PS. Mais l’écart se fait surtout sur la question de la hausse des impôts de même ampleur quelque soit le candidat élu : 33% au PS contre 27% à l’UMP ; donc effectivement l’UMP est plus convaincue par les propos de son candidat. C’est un peu moins le cas au PS. Historiquement le PS et la gauche assument la fiscalité et disent « oui il aura des impôts, on ne s’en cache pas » alors que Nicolas Sarkozy a répété pendant 5 ans, « je n’ai pas été élu pour augmenter les impôts ».

Les sympathisants du PS disent un peu moins que c’est le camp d’en face qui augmentera le plus les impôts alors que ce constat est un peu plus répandu à l’UMP. Les sympathisants du Modem comme ceux du FN pensent que la hausse aura la même ampleur quel que soit le candidat vainqueur. Tous s’attendent à des hausses d’impôts significatives après l’élection.

Finalement, sur un sujet où ils se sont affrontés durement ils sont à égalité et un tiers des Français pensent que la hausse sera la même dans tous les cas. Cela traduit bien un fatalisme et une résignation sur ce qui les attend en matière de fiscalité.

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Méthodologie

Ce document présente les résultats d’une étude réalisée par l’Ifop. Elle respecte fidèlement les principes scientifiques et déontologiques de l’enquête par sondage. Les enseignements qu’elle indique reflètent un état de l’opinion à l’instant de sa réalisation et non pas une prédiction.

Aucune publication totale ou partielle ne peut être faite sans l’accord exprès de l’Ifop.

Étude réalisée par l'Ifop pour Atlantico.fr

Échantillon de 1052 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de l’interviewé(e)) après stratification par région et catégorie d’agglomération.

Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI - Computer Assisted Web Interviewing), du 5 au 7 avril 2012.

Précision relative aux marges d'erreur

La théorie statistique permet de mesurer l’incertitude à attacher à chaque résultat d’une enquête. Cette incertitude s’exprime par un intervalle de confiance situé de part et d’autre de la valeur observée et dans lequel la vraie valeur a une probabilité déterminée de se trouver. Cette incertitude, communément appelée « marge d’erreur », varie en fonction de la taille de l’échantillon et du pourcentage observé comme le montre le tableau ci-dessous :

Exemple de lecture du tableau : dans le cas d’un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage mesuré est de 10%, la marge d’erreur est égale à 1,8. Le vrai pourcentage est donc compris entre 8,2% et 11,8%.

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