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Free Mobile, passager clandestin chez les concurrents ?
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Zone franche

Les concurrents de Free Mobile l’accusent de n’être qu’un passager clandestin sur leurs réseaux. Avec un million d’abonnés glanés en une semaine, il aurait effectivement tout compris…

Hugues Serraf

Hugues Serraf

Hugues Serraf est écrivain et journaliste. Son dernier roman : La vie, au fond, Intervalles, 2022

 

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C’est la dernière rumeur à la mode, le coup de pied de l’âne des opérateurs de téléphonie mobile au « new kid on the block » : Free ne disposerait pas d’un réseau réellement fonctionnel et se contenterait de faire circuler les communications de ses clients sur les infrastructures d’Orange (avec lequel il possède un accord d’itinérance).

Ça serait embêtant, parce qu’avec son quasi million d’abonnés recrutés en une semaine, le Robin des bois du GSM, qui pique de la bande passante aux riches pour la donner (littéralement) aux pauvres, tiendrait plus de l’opérateur virtuel que du briseur de monopole…

« Pff... N’importe quoi », ricane-t-on en substance à l’ARCEP, l’autorité chargée de réguler le secteur, qui vient tout juste de valider « l’objectif de couverture à 27% de la population » imposé au nouvel entrant pour son démarrage.

Des huissiers auraient pourtant été envoyés se promener dans les rues à la recherche d’un signal Free Mobile et seraient revenus bredouilles, affirme Le Figaro, le réseau n’étant toujours pas « allumé ». « Des huissiers ? C’est pas nous ! », protestent toutefois de concert SFR, Bouygues et Orange, qui n’aimeraient surtout pas passer pour les adversaires d’une concurrence libre et non-faussée ― comme on dit du côté de Bruxelles.

Xavier Niel, lui, garde son calme et dément formellement les rumeurs, le fonctionnement de son réseau « se vérifiant facilement ». Il faut dire que, dans le cas contraire, Orange serait effectivement fondé à dénoncer son accord, mettant son compétiteur dans une sacrée panade. Ce qu’il se garde bien de faire.

Mais qu’importe, allumé ou pas, le réseau Free Mobile, qui a bien le droit d’avoir ses bugs de mise en route, a déjà suffisamment mis le feu à l’oligopole pour déclencher une avalanche d’offres à prix plus fracassés les uns que les autres. Certainement de quoi me donner envie d'aller lui filer mes deux euros par mois, passager clandestin ou pas. Et si mes appels continuent de transiter par Orange, no problemo : moi aussi j'ai tout compris.

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