Fukushima : le Japon ne s'en sort pas...<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
20 millions de tonnes de débris charriés par le tsunami font route vers Hawaï et la côte ouest américaine.
20 millions de tonnes de débris charriés par le tsunami font route vers Hawaï et la côte ouest américaine.
©

Radioactif

Le monde – à tout le moins celui des médias – a les yeux rivés sur la zone euro. L'accident de Fukushima n'est pas pour autant devenu un lointain souvenir et, en dépit d'une baisse récente de la radioactivité à proximité directe du site, la conjoncture s'est nettement dégradée ces derniers jours. Sur, aux abords de la centrale et même au milieu du Pacifique... avec ZeGreenWeb.com.

 Zegreenweb

Zegreenweb

Le site www.zegreenweb.com

propose chaque jour toute l'actualité du développement durable et offre une véritable boîte à outil pour un quotidien plus soucieux de la planète (écogestes, recettes de cuisine bio, guide des restos bio, espace emplois verts, covoiturage, éco-consommation, etc.)

 

Voir la bio »

L'opérateur TEPCOparviendra-t-il à remplir le défi qu'il s'est fixé, à savoir réaliser l'« arrêt à froid » des réacteurs d'ici la fin de l'année ou au plus tard début 2012 ? Fertile en mauvaises surprises, le « feuilleton Fukushima » n'est en tout cas pas près de s'achever et a connu de nouveaux rebondissements ces derniers jours.

La direction de l'exploitant a ainsi fait part ce mercredi de ses craintes d'une fission nucléaire localisée sur le réacteur 2 après que des techniciens y aient découvert du xenon 133 et du xenon 135.

Si l'opérateur semble avoir pris rapidement la mesure de l'événement, cet énième incident démontre que la situation est encore loin d'être sous contrôle. Le chemin menant à un « arrêt à froid » sera à n'en pas douter encore semé d'embuches.

Plus de détails sur le site zegreenweb.com

TEPCO désavoué par l'IRSN

L'Institut français de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) vient de publier une note d'information selon laquelle la quantité totale de césium 137 rejetée dans l'océan Pacifique aurait atteint 27 milliards de millions de bécquerels, c'est-à-dire 20 fois plus que les chiffres publiés par l'exploitant en juin dernier, étant entendu que 82 % dudit élément aurait été rejeté en mer avant le 8 avril. De quoi attiser les craintes de la population sur les produits de la mer, d'autant que l'Institut a évoqué la possibilité d'une pollution durable et « significative de l'eau de mer sur le littoral proche de la centrale » et a insisté sur l'exposition particulière des poissons situés en haut de la chaîne alimentaire.

À noter également que des experts américains et européens ont publié un rapport faisant état de rejets de césium 137 dans l'atmosphère équivalant à 42 % de ceux de Tchernobyl entre le 11 mars et le 20 avril, soit deux fois et demi plus que les chiffres officiels...

Plus de détails sur le site zegreenweb.com

20 millions de tonnes de débris en route vers Hawaï et la Californie

Preuve que le calvaire nippon fait fi des frontières, jusqu’à vingt millions de tonnes de débris charriés par le tremblement de terre et le tsunami font dans le même temps route vers Hawaï et la côte ouest américaine. Charpentes, morceaux de bois, réfrigérateurs et autres carcasses de voitures et de bateaux de pêche convergent vers l'Oncle Sam, qu'ils pourraient investir dès 2013. Paradis des touristes, l'archipel pourrait être très durement touché.

Il s'agit en effet de la première masse terrestre d'importance sur la route des rebuts. Les courants pourraient de surcroît en rejeter d'autres en grandes quantités sur les plages des îles après que ce « continent de déchets » ait atteint la Californie. Le Japon reste un genou à terre. A des milliers de kilomètres de là, Hawaï doit commencer à se préparer à  une pollution historique…

Plus de détails sur le site zegreenweb.com


Le gouvernement japonais redoute un blackout

Si les pouvoirs publics nippons sont évidemment impuissants à contenir ce dramatique afflux, ils peuvent en revanche prendre des mesures pour éviter que le pays du soleil levant ne soit plongé dans le noir cet hiver. L'hypothèse est très sérieuse étant donné les pics traditionnels de consommation et surtout le fait que dix des cinquante-quatre réacteurs du pays soient actuellement hors service.

Afin d'écarter la menace du blackout, le gouvernement japonais a appelé ses concitoyens à prendre leurs responsabilités via la campagne de sensibilisation « warm biz ». Jusqu'en mars, un personnage de dessin animé distillera à la population toute une batterie de conseils pour mieux se couvrir – les hivers peuvent être extrêmement froids au Japon – et ainsi pouvoir maintenir la température des bureaux et des logements en-deçà des vingt degrés celsius. Il faut souhaiter qu'il soit écouté. Durablement tant qu'à faire...

Plus de détails sur le site zegreenweb.com

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !