Astronomie
Kepler : le télescope spatial est en panne
Cette avarie sur un de ses gyroscopes pourrait entraîner la retraite anticipée de ce "chasseur de planètes"
C'est une mauvaise nouvelle pour les passionnés d'astronomie. Kepler, le premier télescope spatial mis en place par la Nasa pour rechercher des exoplanètes analogues à la Terre et susceptibles d'abriter des formes de vie, est victime d'une panne paralysant le mécanisme lui servant à pointer dans une direction de l'univers. Ce télescope se trouvant à 64 millions de kilomètres de la Terre, il est beaucoup trop loin pour qu'une mission de réparation, qu'elle soit le fait d'une mission automatique ou habitée, soit envisageable. La Nasa observe avec précision les données envoyées par le télescope afin de savoir si cette avarie pourrait entraîner la retraite anticipée du "chasseur de planètes".
Depuis 2009, le télescope spatial n'aura néanmoins pas chômé. À ce jour, il a détecté 2740 exoplanètes potentielles dont 132 ont été confirmées à l'aide d'autres télescopes et équipements. D'un coût total de 600 millions de dollars (465 millions d'euros), Kepler est le premier télescope entièrement dédié à la recherche de planètes sœurs de la Terre dans d'autres systèmes solaires de la Voie Lactée, en particulier dans les constellations de la Lyre et du Cygne. En avril encore, Kepler avait détecté deux exoplanètes, deux "super Terres", situées dans une "zone habitable" par rapport à leur étoile, qui pourraient abriter de l'eau et donc être susceptibles d'abriter une forme de vie.
Comme le précise Le Figaro, même si Kepler devait être définitivement mis à l'arrêt, il aura, quoiqu'il arrive, pleinement rempli son contrat.
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