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Escroquerie à la sécurité sociale : deux ans ferme pour un radiologue
©Reuters

Main dans le sac

Cette lourde peine est rarissime dans ce genre d'affaires. Le belgo-syrien de 58 ans, devra également verser près de 2,7 millions d'euros de dommages et intérêts à plusieurs Caisses d'assurance maladie.

C'est une sentence rarissime dans ce genre d'affaires. Un médecin vient d'écoper d'une lourde peine pour avoir escroqué la sécurité sociale. Farid Alsaïd a été condamné mardi à quatre ans de prison, dont 18 mois avec sursis par le tribunal correctionnel de Valenciennes, dans le Nord. 

Le radiologue de 58 ans devra également verser près de 2,7 millions d'euros de dommages et intérêts à plusieurs Caisses primaires d'assurance maladie et à la Caisse nationale de l'assurance maladie (Cnam).

Ce belgo-syrien a été reconnu coupable "d'escroquerie massive à l'assurance maladie". Le tribunal a également demandé un mandat d'arrêt contre le médecin, qui n'a pas assisté au délibéré. La justice a interdit définitivement au médecin d'exercer sa profession.

Lors du procès, le 9 avril, le parquet avait requis trois ans de prison ferme. Le Dr Alsaïd a été reconnu coupable d'escroquerie ainsi que de "tout un ensemble de pratiques frauduleuses", a déclaré le président du tribunal. Car ce véritable escroc professionnel cumulait le "fonctionnement illégal de cinq cabinets" dans le nord de la France, le "recours à la téléradiologie au rabais avec un personnel sans qualification", le "délaissement de la sécurité" et la "multiplication sans fondement médical d'actes de radiologie".

C'est une décision "juste et sévère", s'est réjoui Me Frantz Hisbergues, avocat des Caisses primaires d'assurance maladie (CPAM) de Lille-Douai, du Hainaut, de l'Aisne, ainsi que de la Cnam, parties civiles dans ce procès. L'avocat de M. Alsaïd était absent au tribunal. Le radiologue s'était rendu à la police française en juin 2009, après avoir fui en Syrie début 2008 lors de l'ouverture de l'enquête pour escroquerie. Il avait été poursuivi pour mise en danger de la vie d'autrui et blessures involontaires, mais ces poursuites ont finalement été abandonnées.

Lu sur lci.tf1.fr

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