Dany Boon, Vincent Cassel ou Daniel Auteuil… Ces acteurs français trop payés <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Culture
Dany Boon ferait parti de ces acteurs trop payés
Dany Boon ferait parti de ces acteurs trop payés
©Gonzalo Fuentes / Reuters

Too much

Vincent Maraval, distributeur et producteur, a émis une véritable critique à l'encontre des acteurs français profitant du système et parfois mieux payés que les Américains.

Ils en prennent pour le grade. Peu de temps après la polémique sur l'exil fiscal de Gérard Depardieu, le producteur et distributeur Vincent Maraval a descendu les acteurs français trop payés dans les colonnes du journal Le Monde, ce vendredi. "Savez-vous que Benicio Del Toro, pour le Che, a touché moins que François-Xavier Demaison dans n'importe lequel des films dans lesquels il a joué ?", nous apprend celui qui est également fondateur de la société de distribution de films Wild Bunch. Puis, il persiste en affirmant que "la France détient le record du monde du coût moyen de production : 5,4 millions d'euros, alors que le coût moyen d'un film indépendant américain tourne autour de 3 millions d'euros". Pour preuve d'exemple, il s'est interrogé sur les 226 000 euros gagnés par Vincent Cassel dans le film Black Swan alors qu'il a touché 1,5 millions pour Mesrine.

Autre cible de Vincent Maraval, la star de Bienvenue chez les ch'tis, Dany Boon qui a son petit cocon à Los Angeles. Ce dernier a empoché 3,5 millions d'euros pour le film Un Plan Parfait qui, pourtant, n'a totalisé que 1,2 millions d'entrées. De même, l'humoriste s'est rempli les poches avec 1 million d'euros pour quelques minutes à l'écran dans le dernier Astérix. "Dix fois moins de recettes, cinq fois plus de salaire, telle est l'économie du cinéma français", dénonce Vincent Maraval.

De même, Daniel Auteuil continue à toucher des cachets de 1,5 million d'euros alors que ses quatre derniers films représentent de gros échecs. Selon Maraval, le système de financement du cinéma français, censé "protéger l'exception culturelle ne l'empêche pas de faire une année désastreuse et profite à une minorité de parvenus riches de l'argent public". Indigné que ce "scandale" soit passé sous silence notamment par les pouvoirs publics, il propose de "limiter à 400 000 euros par acteur assorti d'un intéressement obligatoire sur le succès du film, le montant des cachets qui qualifient un film" pour qu'il obtienne l'investissement des chaînes de télévision

Lu sur Lefigaro.fr

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !