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En grève, les journalistes de BFMTV et RMC ne couvriront pas la soirée électorale
©FREDERICK FLORIN / AFP

Média en grève

Les sociétés de journalistes (SDJ) de BFMTV, RMC et des autres médias de NextRadioTV ont annoncé hier que le second tour des municipales ne serait pas couvert dimanche, en raison de la grève contre un plan social.

La grève ne se justifie pas selon la direction. Pourtant, les sociétés de journalistes (SDJ) de BFMTV, RMC et des autres médias de NextRadioTV ont averti samedi que le second tour des municipales ne serait pas couvert ce dimanche, en raison de la grève contre un plan social.

« Nous, journalistes, nous devrions être présents dans des dizaines de villes, devant les QG de campagne, sur les plateaux, dans les rédactions, pour vous raconter, décrypter, vivre avec vous ce temps fort de la démocratie. C’est notre mission. Pourtant nous ne la remplirons pas », ont écrit les SDJ de BFMTV, BFM Paris, BFM Business, RMC et les rédactions digitales de NextRadioTV, dans une tribune publiée sur le site du Journal du dimanche.

Alain Weill, patron de NextRadioTV et Altice France, affirme dans le Journal du dimanche :  « il s’agit d’un plan de départs volontaires exclusivement ». Selon lui, la grève ne se justifie pas car : « toutes les garanties demandées et bien plus ont été apportées ». Selon lui, BFMTV sera « très peu » impactée par le plan social. « La qualité éditoriale de toutes nos antennes sera maintenue. Nous en faisons un point d’honneur », promet Alain Weill.

Dans le même journal, les Sociétés de journalistes des rédactions de NextRadioTV expliquent pourquoi ils ont décidé de faire grève : « nous aimons profondément notre métier et nos rédactions radio-tv-web, bien plus, semble-t-il, que nos actionnaires ». Cette première historique leur coûte : c’est « un crève-cœur en tant que journalistes et citoyens », et « c’est la première fois de l’histoire de notre groupe de médias créé il y a 20 ans, que nous ne traitons pas une actualité aussi forte », soulignent les SDJ.

Cette grève, entamée mercredi, répond au plan d’économies prévoyant 500 suppressions de postes, soit le tiers des effectifs de cette filiale du groupe Altice. Après une suspension de 24 heures pour permettre des discussions entre syndicats et direction, qui se sont avérées infructueuses, ils se sont majoritairement prononcés jeudi pour la reprise du mouvement, jusqu’à lundi 9 heures.

Samedi, les SDJ du groupe avaient organisé un rassemblement devant le siège à Paris pour dénoncer un plan « injuste et inacceptable ». « Il y a eu un temps d’échange sur la grève, beaucoup de questions ont été posées sur notre métier de journaliste et le fait d’impacter nos contenus », a expliqué un membre de la SDJ. Selon cette source, « les managers ont prévu un dispositif de couverture qui sera réadapté, avec notamment des pigistes et des CDD » pour couvrir le second tour.

Les grévistes réclament notamment que la direction renonce à tout départ contraint et rejettent la suppression de la moitié des postes de pigistes et intermittents.

Lu sur 20minutes : https://www.20minutes.fr/arts-stars/television/2809391-20200628-bfmtv-soiree-electorale-menacee-greve

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