CIA, Bill Gates: ils avaient averti le monde sur une soi-disante épidémie mondiale<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
CIA, Bill Gates: ils avaient averti le monde sur une soi-disante épidémie mondiale
©Reuters

Quinze après...

Il y a maintenant quinze ans, le risque d’une nouvelle pandémie mondiale a été évoqué à de nombreuses reprises par des personnalités et des services de renseignement

Avant que le nouveau coronavirus ne se propage à travers le monde, des personnalités et des services de renseignement avaient alerté sur l'incompétence des Etats face à une crise sanitaire mondiale. Des archives ressortent alors que les tous les pays du monde font face au Covid-19. 

En 2014, le monde a évité une terrible épidémie mondiale du virus Ebola grâce à des milliers de travailleurs de la santé désintéressés. Avec du recul, nous savons ce que nous aurions dû faire mieux. Il est donc maintenant temps, suggère Bill Gates, fondateur de Microsoft et à la tête, de mettre toutes nos bonnes idées en pratique, de la planification de recherche de vaccins à la formation des agents de santé. Comme il le dit, « il n'y a pas lieu de paniquer... mais nous devons nous y mettre. » 

« Si quelque chose tue plus de 10 millions de personnes dans les prochaines décennies, ce sera plus probablement un virus hautement contagieux qu'une guerre », lâche-t-il en préambule de sa conférence TedTalks, dont le principe est de s'adresser debout face à un parterre d'invités.

Pour illustrer son propos, s'affichent derrière lui un champignon nucléaire puis un schéma d'un virus au microscope. « Nous avons investi beaucoup dans la dissuasion nucléaire, et très peu dans un système pour endiguer les épidémies. Nous ne sommes pas prêts pour la prochaine », poursuit-il, sur un ton alarmiste.

Pour la CIA, il avait mis en garde contre une « pandémie mondiale ».  Des analystes de la CIA avaient rédigés un rapport pour détailler les principales menaces qui pèsent sur le monde. Leurs conclusions ont été publiées en version française dans un livre intitulé « Le nouveau rapport de la CIA : comment sera le monde en 2025 », paru en février 2009 et préfacé par l'historien Alexandre Adler.

Cet ouvrage, jusque-là confidentiel, a été très partagé sur les réseaux sociaux depuis une dizaine de jours. Et pour cause : dans un encart intitulé « le déclenchement possible d'une pandémie mondiale », on peut notamment y lire une mise en garde contre « l'apparition d'une nouvelle maladie respiratoire humaine virulente, extrêmement contagieuse, pour laquelle il n'existe pas de traitement adéquat ».

1/ En 2004, le National Intelligence Council (NIC) américain anticipe qu’en 2020 seules deux choses pourraient stopper la globalisation (et non pas seulement la ralentir) : une guerre mondiale ou une pandémie.

Voir l'image sur TwitterVoir l'image sur Twitter

2/ En 2008, le NIC anticipe pour 2025 "l’émergence d’une maladie respiratoire virulente, nouvelle et hautement contagieuse pour laquelle il n’y aurait pas de traitement et qui pourrait initier une pandémie globale".

Voir l'image sur Twitter

« Si une maladie pandémique se déclare, ce sera sans doute dans une zone à forte densité de population, de grande proximité entre humains et animaux, comme il en existe en Chine et dans le Sud-Est asiatique », alertaient les experts de l'agence de renseignement, ajoutant que « la maladie tarderait à être identifiée si le pays d'origine ne disposait pas des moyens adéquats pour la détecter ». 

Ce qu'il se passe avec ce nouveau coronavirus, apparu pour la première fois fin 2019 dans la ville chinoise de Wuhan. Les experts américains prévoyaient eux aussi « dans le pire des cas, dix à plusieurs centaines de millions d'Occidentaux qui contracteraient la maladie, et les morts se compteraient par dizaines de millions ».

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !