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Samantha Geimer hausse le ton contre un nouvel emballement médiatique autour de l' "affaire Polanski"
©FREDERIC J. BROWN / AFP

Violences sexuelles

Alors que l'«affaire Polanski» resurgit à l'occasion de la cérémonie des César, Samantha Geimer, violée par le réalisateur en 1977, s'élève contre l'emballement médiatique autour de son histoire.

Il y a 25 ans, à Hollywood, alors qu'elle n'était âgée que de 13 ans, Samantha Geimer fut violée par Roman Polanski. Dès le lendemain des faits, soutenue par ses parents, elle porte plainte. Ce sera la début de l'"affaire Polanski", un procès transformé en évènement médiatique, au cours duquel le réalisateur français prendra la fuite et se verra définitivement interdit de territoire aux États-Unis. 

Aujourd'hui encore, avec les nombreuses nominations aux César du réalisateur français pour son film " J'accuse", l'affaire fait de nouveau la une des journaux. Mais Samantha Geimer, elle, voudrait tourner la page. «Ce n'est pas pour lui que j'ai pardonné. Je l'ai fait pour moi», écrit-elle dans La Fille - Ma vie dans l'ombre de Roman Polanski, récit paru en 2013 et dont la rédaction a été déclenchée par l'«affaire Polanski» de 2009. Depuis 2003, elle souhaite également que son histoire ne soit plus exploitée pour nuire à la carrière du cinéaste.

À l'heure d'une énième «affaire Polanski», née d'une nouvelle accusation de viol portée par Valentine Monnier, et au moment de la cérémonie des César où le réalisateur ne se rendra pas pour ne pas avoir à «affronter un tribunal d'opinion autoproclamé», la voix de Samantha Geimer mériterait peut-être d'être entendue...

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