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Netflix serait responsable de la baisse du taux de fécondité aux Etats-Unis
©LIONEL BONAVENTURE / AFP

Nouveau tue-l’amour ?

Le streaming vidéo nuirait aux relations sexuelles d'un couple.

Selon un article paru en 2017 dans Archives of Sexual Behavior, les Américains auraient en moyenne moins de relations sexuelles qu’il y a 30 ans. D'après ce même article, le streaming serait responsable de cette baisse d'activité sexuelle. Si avant, les gens pouvaient parler et partager des moments coquins avec leurs partenaires pendant des pauses publicitaires, "maintenant, si vous regardez quelque chose en streaming, le prochain épisode est immédiatement disponible, et il n’y a pas de publicités où vous pourriez regarder votre partenaire et dire : 'Chérie, tu es jolie ce soir'", explique à l'Opinion Jean Twenge, l’auteure principale de l'article et professeure de psychologie à l’Université d’Etat de San Diego.

Netflix nie toute responsabilité

Selon une autre étude menée en mars 2019 par SurveyMonkey pour The Wall Street Journal, une personne sur quatre affirme avoir refusé des rapports intimes au cours des six derniers mois. 36% des 18 à 38 ans, déclarent avoir opté pour le streaming vidéo. Toutefois, plusieurs sexothérapeutes expliquent que le problème dépasse Netflix. "L’impact de la technologie de masse, dont les téléphones, Instagram, YouTube, Fortnite et tout ce que les gens font sur Internet, détourne l’attention des Américains", écrit l'Opinion. "Il n’y a jamais eu de moment où vous vous sentiez aussi seul avec votre partenaire juste à côté de vous", explique à l'hebdomadaire Megan Fleming, psychologue clinicienne à New York.

De son côté, Netflix nie toute responsabilité en ce qui concerne le taux de fécondité des Américains. Selon le porte-parole de l'entreprise, ses abonnés américains ne regardent du contenu en moyenne que deux heures par jour par ménage. "Nous sommes fiers de faire partie de la culture de l’époque, mais être crédité du déclin des rapports sexuels qui dure depuis des décennies dépasse nos capacités de programmation", indique-t-il dans les colonnes de l'Opinion.

l'Opinion

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