Facebook s'attaque aux fausses informations en Europe et en Russie

La compagnie de Mark Zuckerberg a pris une décision forte dans le cadre de la lutte contre les "fake news". Selon des précisions de l'entreprise sur un blog, Facebook a supprimé 500 pages et comptes soupçonnés de répandre et de propager de fausses informations en Europe Centrale, en Ukraine et dans d'autres pays en Europe orientale. 

Selon des précisions de la BBC, les comptes en question disposaient de 900.000 abonnés et dépensaient près de 160.000 dollars en frais publicitaires. 

Le plus grand groupe de pages et de comptes était localisé en Russie. Le contenu trompeur visait des pays en Europe de l'Est. Ces pages ont notamment publié des articles sur les mouvements de protestation, sur l'opposition à l'OTAN et sur les efforts contre la corruption. 

Le travail mené par Facebook avec l'aide de la police notamment et d'autres groupes technologiques ont révélé que de nombreux auteurs derrière ces comptes et ces pages travaillaient en réalité pour l'agence de presse russe Sputnik. 

Les autres groupes et les comptes supprimés se trouvaient aussi en Russie mais visaient un public en Ukraine. 

Les types d'informations diffusées et les tactiques utilisées présentaient "des caractéristiques communes" avec les campagnes menées par l'Agence russe de recherche sur Internet (IRA). En février 2018, 13 personnes travaillant pour l'IRA ont été accusées d'ingérence lors des élections présidentielles américaines de 2016.