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Brigitte Bardot souhaite "une bonne jaunisse" à Emmanuel Macron
©STEPHANE DANNA / AFP

Initials BB

Dans Le Parisien, Brigitte Bardot affirme son soutien aux Gilets jaunes et à Eric Zemmour et regrette un retour à un ordre moral.

Brigitte Bardot n'a pas sa langue dans sa poche, et le prouve dans un entretien au Parisien, publié ce dimanche. Dans cet échange sans langue de bois, la star de 84 ans, commence par expliquer son soutien au mouvement des Gilets jaunes. "Je suis avec eux. Macron n’a pas accordé la baisse des taxes prévue en janvier. Vous avez d’un côté des Ministres avec chauffeur, de l’autre, des gens qui ont trois francs six sous pour finir le mois. Je vais finir par devenir communiste… Non quand même pas (sourire). Mais Macron tue les petites gens. Ça me fait mal au cœur. Je lui souhaite… une bonne jaunisse", déclare la protectrice des animaux.

Pour elle, Emmanuel Macron "se comporte comme un maître sans empathie, extrêmement lointain, supérieur, avec un côté royal". Elle regrette que sa rencontre avec le Président de la République, cet été, n'ait abouti à rien.  "Il voulait connaître nos besoins urgents. Le résultat n’a pas été à la hauteur. Dès qu’on a eu le dos tourné, il a accordé des avantages scandaleux aux chasseurs. (...) Ce que je demande, c’est l’abaissement de la TVA sur les médicaments vétérinaires de 20 à 5,5 %", explique-t-elle.

Brigitte Bardot se dit "en pleine forme" dans cet entretien. "J’ai ma tête, mon intelligence, mes coups de gueule, ma force, ma puissance, et tout ça au service des animaux", poursuit-elle, avant de décerner bons et mauvais points. Elle dit ainsi "adorer" Eric Zemmour qui "a eu courage" et trouve que "Mélenchon avait de bonnes idées (...) mais il en fait trop, avec les immigrés par exemple." Elle assure que la détresse des migrants ne la touche pas : "on est bien assez nombreux. Plein de petits vieux n’ont rien à bouffer, on ferait bien de s’en occuper."

Celle qui fut considérée comme la plus belle femme du monde tacle aussi le retour à l'ordre moral : "on n’a plus le droit de leur dire [aux femmes] qu’elles sont belles, de leur mettre la main sur les fesses, on est tout de suite envoyé au tribunal comme harceleur. Je trouvais adorable quand on me disait que j’avais un joli cul. J’allais pas porter plainte pour ça. Les mecs, ils ne vont plus avoir envie de faire la cour aux filles. Evidemment, je ne parle pas des excès, de la violence."

Lu dans Le Parisien

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