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Sécurité nationale : la Nouvelle-Zélande interdit à Huawei l’accès au réseau 5G
©WANG ZHAO / AFP

Espionnage et méfiance

Le pays a bloqué l'utilisation d'équipements de télécommunications fabriqués par le chinois Huawei. Cette mesure intervient pour des raisons de sécurité nationale.

La société de télécommunications Spark New Zealand souhaitait utiliser des équipements télécoms Huawei dans son réseau mobile 5G. Une agence de sécurité du gouvernement néo-zélandais a indiqué que l'accord entraînerait des risques importants pour la sécurité nationale.

Le responsable du bureau de la sécurité des communications du gouvernement néo-zélandais (GCSB) a donc informé Spark que cette proposition "augmenterait les risques pour la sécurité nationale si elle était mise en œuvre", selon la compagnie.

Le ministre des services de renseignement, Andrew Little, a déclaré que Spark pourrait travailler avec l'agence pour réduire ce risque.

"Comme l'a noté le GCSB, il s'agit d'un processus en cours. Nous répondrons activement à toutes les préoccupations et travaillerons ensemble pour trouver une solution", a précisé la société Huawei.

Cette décision s'inscrit dans le cadre d'une campagne de plus en plus poussée contre l'implication de sociétés technologiques chinoises pour des raisons de sécurité.

Des réseaux 5G sont en cours de construction dans plusieurs pays et constitueront la prochaine vague importante d'infrastructures mobiles. Huawei, le plus grand producteur mondial d’équipements de télécommunications, est confronté à la réticence des gouvernements étrangers concernant les risques que la technologie en question soit utilisée pour l’espionnage.

L'Australie n’est pas le seul pays à empêcher Huawei et la société chinoise ZTE de fournir la technologie 5G aux réseaux sans fil du pays pour des raisons de sécurité nationale. Les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Japon et la Corée ont également fait part de leurs préoccupations par le passé.

Le Wall Street Journal a annoncé la semaine dernière que le gouvernement américain tentait de persuader les fournisseurs de services sans fil d'éviter d'utiliser du matériel Huawei.

En août dernier, l’Australie avait également décidé de bannir Huawei et ZTE du déploiement de son réseau 5G en raison des risques d’ingérence étrangère et de piratage informatique.

La Papouasie-Nouvelle-Guinée vient en revanche de révéler cette semaine qu’elle souhaitait passer un accord afin que Huawei construise son infrastructure Internet. Le pays connaît une forte augmentation des investissements de la Chine depuis maintenant près de dix ans.

BBC

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