Slovaquie : une femme arrêtée par la police pour avoir imposé la Traviata à ses voisins pendant presque 16 ans<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Europe
Slovaquie : une femme arrêtée par la police pour avoir imposé la Traviata à ses voisins pendant presque 16 ans
©BERTRAND LANGLOIS / AFP

On repeat

Une petite ville slovaque a vécu pendant presque 16 ans au rythme de la Traviata, sans avoir mot à dire.

Sturovo, une petite ville de Slovaquie a vécu pendant près de 16 ans au rythme de la Traviata. Un jour, une des habitantes, épuisée par les aboiements constants du chien de son voisin, décide de se venger, et quelle vengeance ! A la clé : 16 ans de Traviata, diffusée sur des hauts-parleurs, tous les jours de 6h du matin à...22h.  

Quand le chien s’arrête, elle continue et la vie des habitants de Sturovo devient un enfer. Dans un journal local, une voisine confie avoir “souffert”.

Dès 2015, après des années d’opéra à fond non-stop, le maire du village réagi. Et débute alors un long bras de fer juridique. il prend un arrêté interdisant le tapage et surtout le tapage musical. Elle arrête...mais seulement pour deux ans, ensuite c’est repartie : la Traviata revient en boucle.

Quelques temps après, la justice slovaque donne raison au maire. Mais pas question de céder, elle fait appel afin de faire traîner la procédure. La musique résonne encore et encore dans les rues de Sturovo. L’affaire en vient même à se retrouver devant la Cour suprême. Cours suprême qui elle aussi donne raison au maire. Peu importe, elle s’obstine et c’est rebelote pour la Traviata.

Mais fatiguée par des années d'opéra imposé, la ville riposte. Début août, les policiers arrivent chez elles et l’arrêtent. Actuellement en détention provisoire, si elle est reconnue coupable, elle risque une peine de six mois à trois ans de prison. Pour l’instant, la date du jugement n’a pas été communiquée. 

Lu sur France Info

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !