L'Allemagne autorise les symboles nazis dans les jeux vidéo<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Consommation
L'Allemagne autorise les symboles nazis dans les jeux vidéo
©Wolfenstein II

Réaliste

La condition sinéquanone étant, bien entendu, qu'il ne s'agisse pas de les utiliser pour mettre en valeur le IIIe Reich.

Ce n'est pas tant une évolution de la société par rapport à son histoire qu'une nouvelle perception du rôle des jeux-vidéos dans la société qui vient de se jouer en Allemagne. Car les films ou d'autres produits culturels (peinture etc.) pouvaient jusqu'à aujourd'hui arborer des symboles nazis, alors que ceux-ci étaient toujours jugés "inconstitutionnels" dans le domaine du jeu-vidéo. Même si indéniablement ces dernières années ont été fortes en crispations et malaises autour de ce lourd héritage historique (ne serait-ce qu'à cause de la montée de l'extrême droite et de son parti, l'AfD), la question ne se posaient pas dans l'industrie du jeu vidéo, où le nazi est quasi-sytématiquement dépeint comme un ennemi, et en aucun cas considéré comme un "héros". Pourtant, dans les séries de jeux à succès telles que "Wolfenstein" ou "Call of Duty", dont l'intrigue se situent dans des univers où l'idéologie nationale-socialiste allemande existe, les réalisateurs de jeux-vidéo remplaçaient jusqu'ici systématiquement la croix gammée et autres signes par un triangle. Dans la même logique, dans le jeu Wolfenstein II, paru en 2017, la moustache d'Adolf Hitler avait été tout bonnement effacée; tout cela pour respecter la loi allemande, qui voyait dans le jeu-vidéo une représentation par trop ludique du nazisme.

Ces symboles peuvent donc désormais être représentés à condition que cela serve l'art, la science ou la représentation de l'actualité ou de l'histoire. "Les jeux qui passent en revue de manière critique les événements passés peuvent se voir attribuer une approbation" a déclaré une officielle allemande. 

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !