Emmanuel Macron à Clairefontaine, 10 jours avant le début de la Coupe du Monde<!-- --> | Atlantico.fr
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Zinedine Zidane, célébré pour son troisième but lors de la finale France - Brésil en 1998.
Zinedine Zidane, célébré pour son troisième but lors de la finale France - Brésil en 1998.
©AFP

Football

Une visite officielle qui dissimulerait un intérêt officieux...

Le football est au monde du sport ce que l'opinion publique est au politique, soit des éléments indissociables de par leur relation réciproque. En ce sens, une tendance s'observe sous un double prisme depuis la fameuse coupe du monde 1998. Au-delà d'une forme de réconciliation nationale avec le slogan "Black Blanc Beur", le football eut en France une toute nouvelle influence, une influence politique. Tous nos chefs d'Etat y sont passés, à des degrés d'intérêt différents, mais tous portant en eux le fait inconscient que le football est un vecteur de renversement d'opinion phénoménale. Jacques Chirac en fut le premier réel bénéficiaire, il suffit d'un triplé de notre Zidane national et quelques arrêts de notre luisant Barthez pour le faire grimper à 68% d'opinion favorable à la fin de la compétition contre 53% à son début. C'est dans cette lignée qu'Emmanuel Macron pourrait souhaiter s'inscrire lors de la Coupe du monde 2018 en Russie. 

"Une compétition est réussie quand elle est gagnée"

De passage à Clairefontainece mardi 5 juin, pour déjeuner avec les joueurs de l’équipe de France et Didier Deschamps, le président de la République a annoncé qu'il ira encourager les joueurs en Russie, si ces derniers parviennent à se qualifier pour le dernier carré. Lors de ce rendez-vous, le chef de l'Etat était accompagné de son épouse, de la ministre des sports Laura Flessel et du président de la fédération française de football Noël Le Graët.
Ce dernier a d'ailleurs fixé comme objectif aux Bleus une qualification pour les demi-finales. Mais Emmanuel Macron vise plus haut. "Une compétition est réussie quand elle est gagnée", a-t-il noté, selon Le Figaro. Relativement stable dans les sondages, mais accélérant le rythme préalablement soutenu des réformes, Emmanuel Macron pourrait, en cas de victoire prendre exemple sur Jacques Chirac et orchestrer cette victoire à des fins politiques.
Lu sur Le Figaro

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