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Le terrifiant périple de Yvan Bourgnon entre les glaces de l'Arctique
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Cap sur la peur

A 46 ans et en 70 jours, le navigateur vient de rejoindre les côtes du Groënland et mettre fin à une aventure extraordinaire.

Le 13 juillet, Yvan Bourgnon quitte l'Alaska à bord de son catamaran non-habitable "Ma Louloutte". Son objectif : l'Atlantique. Mais s'il a déjà joint les deux océans lors d'un voyage autour du monde en 2015, c'est un périple plus terrifiant que les cinquantièmes hurlants ou mêmes que les légendaires tempêtes de l'Horn qui se dresse devant lui cette fois-ci : il est sur le point d'emprunter une nouvelle route inconnue de la plupart des grands navigateurs…

A la faveur du réchauffement climatique et d'un été brûlant, il a décidé de longer la Russie par le Nord et de rejoindre l'Atlantique par cette "route des glaces" que seuls les brise-glaces avec leurs coques d'aciers et leurs puissants moteurs osaient jusque-là emprunter. Lui n'a ni moteur ni coque insubmersible et voyage sans assistance, en solitaire, suspendu entre ses deux coques comme un funambule au-dessus d'un précipice. Il est le premier à ouvrir la voie, et seul maître de sa destinée.

Et les obstacles qu'il a dû affronter lors de ces 7500 km de nave, ont les contours inquiétants de monstres de contes inuits : des tempêtes épouvantables pendant laquelle Yvan Bourgnon ne peut guère dormir, un morse percuté, un ours polaire rodant à proximité du navire, et évidemment le froid et la peur, les plus grands ennemis. "Honnêtement, c'est la première fois que je ressens vraiment la peur sur l'eau (…) Clairement je me suis mis en danger de mort." a-t-il déclaré à peine débarqué sur l'île danoise.

Une épopée qui était passé inaperçue de bien des médias mais qui sans aucun doute rentre aujourd'hui dans la légende des aventuriers de la mer.

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