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20h de France 2 : "Oui, il y a une idéologie cachée", s'excuse David Pujadas
©Reuters

Mea culpa

Dans une interview pour Society, le présentateur revient sur le traitement de l'information par son journal.

Le magazine Society a interrogé David Pujadas sur sa carrière et son journal télévisé. Celui a qui il est reproché de faire "un journal 'de droite' et 'libéral'" commence par balayer ces critiques, répondant "C'est une blague ! Quand vous faites une séquence sur l'envolée des salaires des patrons ou le revenu minimum en Finlande, personne ne vient vous dire que vous faites un journal de gauche. Mais quand vous traitez de l'absentéisme dans les collectivités locales ou la Suède qui a réduit la sphère publique, là vous devenez un affreux libéral. Cherchez l'erreur..."

Le journaliste poursuit néanmoins avec un "mea culpa", sur un sujet qui n'est "ni de droite ni de gauche". "Oui, le journal véhicule sans doute une vision du monde: l'idée implicite que le salut et le bonheur résident dans la consommation ou l'accumulation des richesses. [...]  Aux politiques, on demande toujours, et moi aussi : "Est-ce que vous nous garantissez que ça va produire plus de richesses pour les Français ?" Or la croissance non mesurée, l'attention portée aux autres, [...] c'est essentiel dans une société. Mais on ne la traite pas. En ce sens, oui, il y a une idéologie cachée." 

Dans cet entretien, le présentateur revient aussi sur le 11 septembre 2001. Ce jour-là, il avait été filmé dans son bureau en train de dire "waouh, génial !" devant les images du premier avion percutant le World Trade Center, à New York. "Honnêtement, je roulais des mécaniques à cette époque. Ça faisait même pas huit jours que j'étais arrivé sur France 2 et des caméras me suivaient. J'avais 36 ans, j'ai fait le malin, le blasé [...]. Après, sincèrement, je n'ai pas saisi l'ampleur de la chose à ce moment-là. Pour moi, cet avion c'était juste un petit coucou qui venait de s'écraser et je ne pensais même pas qu'il y avait des morts. Un truc loufoque, rien de plus. Il n'empêche que même si ça avait été un avion de tourisme, un petit accident, c'était quand même ridicule et nul de dire ça." 

Lu dans L'Express

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