Insomniaque, blagueur, généreux ou juste fou : Prince raconté par ses proches

L’année 2016 aura été tragique pour le monde artistique. David Bowie, Léonard Cohen, Michel Delpech…. Et un certain Prince. Véritable légende de son vivant, il était répuité pour son excentricité à tout niveau. Mais l’était-il vraiment ? Assurément, si on en croit ses proches. Afin de lui rendre (encore) hommage, le magazine GQ a compilé différentes anecdotes racontées par ses amis. Corey Tollefson, un entrepreneur de Minneapolis et fan du musicien raconte par exemple: "Vous ne voyiez jamais venir Prince. Vous le sentiez d’abord. Il exsudé cette odeur de lavande. Et vous vous disiez 'Bon dieu, je sens Prince'. Et 10 secondes plus tard, il était là."

Une de ses ex, la danseuse et playmate Carmen Electra, évoque quant à elle ses insomnies. "Il ne dormait jamais, il ne pouvait juste pas se reposer. Je me réveillais le matin et il n’était pas là. Il laissait d’adorables petites mots du style ‘Faut que je travaille ! Peux pas dormir. Viens me voir". La chanteuse Gwen Stefani a préféré parler de sa première rencontre avec le phénomène. "Quand je l’ai vu pour la première fois, il portait cette bizarre combinaison en velours violet avec des collants qui remontaient. Il était maquillé avec des talons hauts. C’était une personne tellement « cool » un type génial qui ne s’arrêtait jamais".

Le Kid était également un sacré farceur si on s’en réfère au témoignage de Misty Copeland, une ballerine qui était apparue dans des vidéos du chanteur et dans ses spectacles. "Il n’appelait jamais du même numéro, pour que vous ne puissiez pas savoir que c’était lui", sourit-elle. "Il aimait prendre des accents différents –anglais, français-  et parfois je disais juste : ‘mais qui êtes-vous ?’. Il riait au bout de quelques secondes et alors je savais que c’était lui".

Comme beaucoup d'artistes, Prince était également un type généreux…ou tête en l’air. "Dans le Minnesota, il y avait un bar qui s’appelait le Caribou Café, une sorte de Starbucks", confie Hayes, un proche. "Il y allait souvent mais il n’avait pas de poches, pas de portefeuilles ou de cartes de crédits. Il avait juste du cash dans sa main, genre un billet de 100$. Et celui qui prenait sa commande avait une sacrée veine. Car il prenait juste un café et n’attendait pas la monnaie sur son billet. De toute façon, il n’avait pas de poches où la mettre".