Mars One : un Français encore en lice pour le voyage sans retour vers la planète rouge<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Science
Le projet Mars One avance pas à pas.
Le projet Mars One avance pas à pas.
©

Warrior

Jérémy Saget est un Bordelais de 37 ans. Il est physicien en aérospatiale et docteur en médecine.

Le projet Mars One vient de franchir une nouvelle étape. Des 202 586 personnes qui voulaient à l'origine faire partie du voyage sans retour vers la planète rouge, il n'en reste que cent. Parmi elles, un seul Français.

Jérémy Saget est un Bordelais de 37 ans. Il est physicien en aérospatiale et docteur en médecine, rien que ça ! Il fait même partie de l'équipe médicale de Novespace, une filiale du CNES (agence française de l'espace), au titre de médecin de vol parabolique (où les participants se retrouvent temporairement en apesanteur comme dans l'espace), comme le révèle fièrement le quotidien Sud Ouest. "Cela fait un plaisir immense. C'est un projet pour lequel je vibre réellement. C'est le rêve qui se frotte à la réalité", déclare au journal celui qui a été sélectionné suite à l'entretien individuel du docteur Norbert Kraft, médecin chef de Mars One et ancien de la Nasa, ajoutant toutefois : "Maintenant, il reste beaucoup de travail à faire".

En effet, même si Jérémy Saget arrive à faire partie des 24 finalistes choisis pour embarquer en 2025, Mars One doit encore trouver un financement. En effet, ce projet incroyable dont le coût est évalué à six milliards d'euros doit s'autofinancer grâce à la diffusion d'émissions de téléréalité, les nouveaux "pionniers" étant filmés en permanence par des caméras embarquées. Par ailleurs, les Néerlandais Bas Lansdorp et Paul Römer, à l'origine de Mars One doivent également déterminer comment faire pour survivre dans l'environnement hostile de la planète rouge (radiations élevées, températures sous les 60 degrés, etc.).

Pour être départagés, les candidats encore en lice devront encore démontrer, en plus de leurs capacités physiques et psychologiques, leurs capacités à s'adapter et à vivre dans une communauté. En effet, "Etre l'un des meilleurs candidats à titre individuel ne fait pas automatiquement de vous le meilleur choix pour un travail en équipe, donc je ai hâte de voir comment les candidats interagissent et travaillent ensemble dans les défis à venir", a prévenu le docteur Norbert Kraft.

Lu sur Metronews

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !