Gangnam Style de PSY n'a pas seulement fait bugger vos cerveaux, mais aussi YouTube<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Gangnam style fait encore parler de lui.
Gangnam style fait encore parler de lui.
©Reuters

Oppa Oppa

Dernière nouvelle en date : la vidéo de PSY, tour à tour héraut de l'Apocalypse ou destructeur d'Internet, a obligé YouTube à revoir son mode de fonctionnement.

C'était en 2012: le monde découvre avec joie (ou une profonde horreur) Gangnam Style, chanson parodique d'un comique sud-coréen, PSY, star en son pays, mais parfaitement inconnu ailleurs. Pour des raisons que nul ne comprendra sans doute jamais, la vidéo fait un carton. Et le mot est faible. Elle dévaste tout sur son passage. Fin 2012, Gangnam Style devient la première vidéo de l'internet à dépasser le milliard de vues.  En mai 2014, le compteur affiche 2 milliards.

Mais non seulement le hit de psy a fait bugger vos cerveaux, mais il a aussi fait bugger les serveurs de YouTube. Le nombre de vues s'arrête mystérieusement à 2 147 483 647. Le compteur ne se contente pas d'être bloqué, il se met à afficher n'importe quoi.

Très vite, la raison est donnée par YouTube : le géant américain n'avait jamais prévu qu'une vidéo ferait autant de vues. Techniquement, l'entreprise californienne utilisait un compteur en 32 bits, dont la limite est fixée à 2,1 milliards de vues.

Afin d'être le plus juste possible, YouTube a donc dû modifier son système. "Nous n'aurions jamais pensé qu'une vidéo puisse être vue à un nombre supérieur à un entier de 32 bits (2147483647 vues), mais c'était avant de rencontrer PSY" a expliqué avec humour l'entreprise dans un post sur Google+. "Gangnam style a été vu tellement de fois que nous avons dû upgrader a du 64 bits."

A priori, YouTube est tranquille pour un moment. Le 64 bits acceptent des nombres jusqu'à…. 9,223,372,036,854,775,808. 

Bon, et puisque vous la voulez tellement...

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !